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La Guerre d'Algérie

9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 06:28

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Captures d'écran VOXPOP

Jeannette Bougrab, compagne de Stéphane Charbonnier, le directeur de rédaction de Charlie Hebdo, abattu mercredi lors de l'attaque contre la rédaction de l'hebdomadaire satirique s'est confiée sur TF1 et BFMTV. "Il est mort debout", a-t-elle déclaré, les sanglots dans la voix avant de solliciter une place au Panthéon à l'ensemble de la rédaction.

 

Avec émotion et une énorme dignité, Jeannette Bougrab a trouvé la force d'évoquer la mémoire de Stéphane "Charb" Charbonnier, son compagnon, tué mercredi lors de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.

"Il se sentait menacé. On essayait de vive normalement, mais c'était évidemment compliqué. Il était protégé. On avait supprimé une protection statique devant Charlie Hebdo, qui aurait pu éviter le drame. Il est mort debout, il a été exécuté. On l'a exécuté parce qu'il défendait la laïcité, l'esprit voltairien, le fruit de cet idéal de la République qu'on a un peu oublié" ajoute-t-elle.

"Il était visé, il incarnait le combat contre les fondamentalistes. Je connais peu de personnes prêtes à mourir pour leurs idées". "Il aimerait que l'on se batte. Il n'aimerait pas me voir pleurer", a-t-elle confié sur BFMTV.

Le Panthéon
"C'est difficile parce qu'on se dit qu'on a perdu beaucoup de temps, qu'on aurait pu sauver leurs vies. J'ai le sentiment d'un immense gâchis". L'ancienne secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse sous la présidence de Nicolas Sarkozy avoue sans concession être d'un bord politique "totalement différent" de son compagnon. Elle a voulu rendre hommage à l'ensemble de la rédaction de Charlie Hebdo.

"Les journalistes de Charlie Hebdo étaient des gens exceptionnels, de vrais héros. Ils méritent le Panthéon", dit-elle avec des sanglots. Ils se sont battus pour des libertés que nous avons oublié de défendre, ce sont des résistants". Jeannette Bougrab milite pour la survie de l'hebdomadaire.

#JesuisCharlie: "une défaite"
"Si Charlie disparaissait demain on les assassinerait tous une deuxième fois", poursuit Jeannette Bougrab, qui raconte que "certains ne poursuivront pas l'aventure Charlie car ils sont terrorisés".

Jeannette Bougrab s'est par ailleurs dite horrifiée de voir la violence qui touche la France, prenant en exemple de nombreux voyages dans des pays dits à risque où, dit-elle, il lui est rien arrivé. "Et aujourd'hui, en France, nous qui donnons des leçons à tout le monde, et bien, mon compagnon est mort".

Quant à la vague de solidarité mondiale née dans la foulée de l'attentat, elle ne suffit pas à soulager sa peine. "Ce n'est absolument pas une victoire. C'est une défaite. C'est une tragédie. Et je me refuse de me réjouir à l'idée que des gens manifestent dans la rue parce qu'ils ont arraché l'être cher qui m'accompagnait dans la vie".

 

 

 

 

 

 

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