Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue

  • : UNC Alpes Dauphiné
  • : Vie des Sections rattachées
  • Contact

Formulaire d'adhésion

Recherche Article

Pour nous joindre

               

 

La Guerre d'Algérie

29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 21:55

Un sergent-chef a été tué lors d'un « violent accrcochage » avec un « groupe armé terroriste » dans le nord du Mali, mercredi 29 octobre au matin, a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Il s'agit du dixième soldat français tué depuis le début de l'opération « Serval » au Mali, en janvier 2013.

Natif de Toulouse et âgé de 32 ans, le militaire appartenait au commando parachutiste de l'air (CPA) no 10, basé à Orléans. « Engagé dans les armées à l'âge de 23 ans, il avait notamment servi en Afghanistan en 2011, avant de rejoindre le théâtre sahélien en août dernier », précise L'Elysée.

« Un autre militaire a été blessé et est actuellement pris en charge par l'antenne chirurgicale avancée de Tessalit. La vie de ce militaire n'est pas en danger », indique le ministère de la défense en début de soirée sur son site., qui ajoute qu'« à ce stade, une vingtaine de terroristes a été neutralisée ». Le ministère précise que les combats se poursuivaient en début de soirée dans le nord du Mali. 

 DES COMBATS « PARTICULIÈREMENT VIOLENTS » LA NUIT DERNIÈRE

Jean-Yves Le Drian avait précisé en fin d'après-midi qu'un « violent accrochage » avait opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un imposant groupe armé terroriste de type AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique). « Nos forces se sont rapprochées d'un campement terroriste abritant une trentaine d'individus. Des combats, particulièrement violents, se sont déroulés cette nuit [de mardi à mercredi] », a indiqué dans la soirée M. Le Drian.

Le président de la République a fait part de sa « grande émotion » après la mort du soldat et exprimé « son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales dans le cadre d'une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs »

SÉRIE D'ATTAQUES MEURTRIÈRES

Au Mali, l'opération militaire française « Serval » avait été lancée en janvier 2013 contre les groupes armés djihadistes. Elle avait pris fin en juillet dernier et avait été remplacée par l'opération « Barkhane » (nom d'une dune). Cette mission, régionale cette fois-ci, s'étend à cinq pays du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad.

Trois mois après sa mise en place, l'opération se concentre sur deux fronts face aux djihadistes du Sahel, afin d'enrayer leur résurgence au Mali et de les couper de leurs bases arrière libyennes. Une opération de « lutte contre les groupes terroristes dans le nord du Mali » était en cours depuis le 28 octobre, précise le ministère de la défense.

La France, qui compte 1 400 hommes au Mali, sur les 3 000 que compte l'opération « Barkhane », renforce depuis quelques jours son dispositif dans le nord du pays, notamment à Tessalit dans l'adrar des Ifoghas. Cette vigilance fait suite à une série d'attaques meurtrières contre la mission de maintien de la paix de l'ONU.

Lire aussi notre reportage : Dans le nord du Mali, la France est confrontée « aux limites de l’efficacité militaire »

Carte de l'opération Barkhane, dans laquelle 3000 militaires sont impliqués. Carte de l'opération Barkhane, dans laquelle 3000 militaires sont impliqués. | Infographie Le Monde

Partager cet article
Repost0

commentaires