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La Guerre d'Algérie

30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 21:20
Le mardi 4 octobre 2016 18h00 cercle algérianiste : Jacques Soustelle, l'ami qui a défié de Gaulle, par Marc Francioli

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 21:16
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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 08:06
Photos Michel Maume
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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 07:53

 

A l'initiative de la section UNC 7 Laux-Tencin, les divers drapeaux des sections de l'UNC du Dauphiné et deux drapeaux de l'UDC-AFN74 ont été montés au sommet du Grand Rocher dans le massif de Belledonne.

Cet événenement s'inscrivant dans la pure tradition des Troupes de Montagne avait pour but de rendre un vibrant hommage aux unités alpines engagées sur les divers théâtres  d'opération intérieur (Sentinelle/Vigipirate) et extérieur (Opex)puis à ses soldats morts pour la France dans l'exercice de leur mission.

Cette montée des drapeaux a également été la célébration de trois moments forts au sein de l'UNC du Dauphiné au cours de l'année écoulée: la création de deux sections (Belledonne-Vercors et Meylan) puis la passation de présidence à la section 7 Laux-Tencin où le président Pierre Varin s'apprête à cesser ses fonctions après 43 ans dédiés au monde combattant.

Deux groupes se sont constitués pour cette journée. Le premier montant directement avec les drapeaux par les sentiers de randonnée au Grand Rocher qui nous a accueilli avec un beau brouillard automnal, le second par la route forestière menant directement au Crêt du Poulet et pour les moins vaillants grâce à la Jeep de notre Gérard Guétat. Le deux groupes se sont retrouvés sur ce dernier site pour partager le repas tiré du sac après une nouvelle cérémonie des couleurs nous réunissant tous.
A l'issue de cette journée qui fut empreinte de beaucoup d'émotions, rendez-vous a été pris pour reproduire cet événement dans l'avenir et dans un autre massif du Dauphiné.

La section 7 Laux-Tencin tient à remercier Pierre Chauvet (Président de l'UNC Dauphiné), Hubert Bornens (Président de l'UDC-AFN74), le Lieutenant-Colonel Nicolas Fournage(DMD38), les porte-drapeaux des diverses sections et les accompagnants qui nous ont honorés de leur présence. Une mention spéciale est dédiée aux deux porte(drapeaux de Haute Savoie qui sont montés au Grand Rocher en tenue de cérémonie avec chemise et cravatte.

 

 

Patrick LE CAVELIER

Section UNC 7 Laux-Tencin

UNC du Dauphiné

06.71.72.51.02

L'UNC DAUPHINE sur les sommets de Belledonne
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 21:46
DISCOURS DE RECEPTION DE LA LEGION D’HONNEUR

Pierre Maurice

Mon Général, Cher Dominique,

Monsieur le Maire,

Messieurs les officiers généraux et supérieurs,

Monsieur l’Abbé représentant la paroisse St Martin du Manival,

Chers collègues français et britannique

Chers camarades anciens combattants et de la défense nationale,

Chers membres de ma grande famille,

Chers amis,

 

Je ne vais pas vous cacher mon émotion, et ma fierté, de recevoir aujourd’hui devant vous, en ce lieu, les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur, l’ordre national le  plus prestigieux.

 

1/ Je dois tout d’abord vous expliquer pourquoi j’ai choisi de recevoir cette décoration à Biviers, à la date d’aujourd’hui, et en ce lieu :

- Aujourd’hui 25 septembre, car c’est la date retenue pour une célébration nationale des anciens combattants harkis, à laquelle certains d’entre vous viennent d’assister ; ancien combattant appelé de la guerre d’Algérie, j’ai été fier d’y associer la remise de ma décoration.

- Devant cette ancienne mairie, que vous voyez aujourd’hui dans l’état où elle était à l’époque : mairie jusqu’en 1983, où je participe à ma première réunion de futur conseiller municipal, et ancienne école communale. Parce que mon père, Lucien, est y né, voici 114 ans ; parce que son propre père, Lucien aussi, y était à la fois secrétaire de mairie, et instituteur de la République, directeur de l’école de garçons depuis 1890.

Son unique salle de classe, située au rez-de-chaussée à droite, accueillait près de 50 élèves, tandis qu’à gauche se trouvait son bureau de secrétaire, et que le premier étage était occupé – hormis le bureau du maire – par sa famille, composée de sa femme et lui-même, et de leurs six enfants survivants.

A Biviers, où nous nous sommes installés par hasard, ma femme et moi, voici 45 ans, j’ai eu la chance de connaître une douzaine de ses anciens élèves, qui gardaient de leur instituteur un merveilleux souvenir.

C’est pourquoi j’ai voulu associer à cette manifestation mon père et mon grand-père paternel, que je n’ai, hélas, connus ni l’un ni l’autre : mon grand-père est mort en 1920, et mon père, accidentellement, en 1933, sept mois avant ma naissance. Je suppose que, là où ils sont aujourd’hui,

ils se réjouissent, avec vous tous, de voir un de leurs fils et petit-fils décoré, ici même, de la Légion d’Honneur.

 

2/ Quand je jette un regard en arrière, sur mon passé, je me rends compte que j’ai eu dans ma vie beaucoup d’honneurs, et de chance, en dépit de mon drame prénatal :

 

- J’ai d’abord eu la chance et l’honneur de naître dans un très beau pays, entouré de l’estime des autres, aux racines riches d’un passé souvent glorieux, et dans une famille qui m’a donné tous les éléments d’une parfaite éducation, civique, morale et religieuse.

 

- J’ai ensuite eu l’honneur d’être admis à faire toutes mes études primaires et secondaires dans un brillant lycée de Grenoble, qui porte le nom d’un grand savant français, Champollion. Un lycée où l’éducation avait toute sa place, à côté de l’instruction. Puis j’ai eu l’honneur d’être admis à la Faculté de Droit de Grenoble, où des Professeurs remarquables ont largement contribué à former mon jugement et mon sens civique, mes études s’achevant, à 24 ans, par un titre de docteur ès sciences économiques.

 

- Après les études, le service militaire. Là encore, les honneurs n’ont pas manqué : versé dans l’Arme Blindée Cavalerie, je suis admis, après mes classes, en qualité d’élève officier de réserve, à l’Ecole d’Application de Saumur, qui confie à des officiers brillants, droits dans leurs bottes, le soin d’enseigner à obéir et à commander. Vient alors, avec l’obligation de servir en Algérie, l’honneur de commander un peloton-chars de plus de 30 hommes, à la tête d’un énorme matériel, peloton que je dois entraîner avec courage dans des opérations risquées, « au péril de leur vie ». Et c’est sans hésitation que j’accepte, plus tard, après un stage, de postuler au grade de capitaine de réserve.

 

- Dès mon retour d’Algérie, ma Faculté me fait l’honneur de m’accueillir à nouveau, car elle m’a réservé un poste de chargé de cours. Commence alors le dur apprentissage du concours d’agrégation, pour devenir Professeur, titre que j’obtiens en 1966.

 

- Entre temps, en 1964, j’ai l’honneur d’être accueilli dans une nouvelle famille, celle de mon épouse, Geneviève, la seule femme de ma vie, qui me soutient dans toutes mes entreprises, et avec laquelle nous décidons de fonder une grande famille très unie. Mission accomplie ! Je suis enchanté d’avoir un beau-père, médecin, qui suit ses malades avec soin et humanité, avant de les endormir (il est anesthésiste), et qui a, à mes yeux, une double qualité : d’abord celle d’avoir le même prénom que moi ; ensuite celle de me donner enfin l’occasion, alors que j’ai atteint l’âge de 30 ans, d’apprendre à prononcer ce mot merveilleux de « papa » !

 

- J’ai enfin l’honneur d’être accueilli dans mes universités successives d’affectation :

= celle d’Aix-Marseille, où je suis affecté à l’Institut d’Etudes Juridiques de St-Denis de La Réunion, dont je deviens rapidement le directeur ;  

= celle de Grenoble II, « université des sciences sociales »[1] ; elle m’accueille au retour de mon premier séjour outre-mer, et j’y suis à nouveau directeur, d’une filière nouvelle, attachante par l’intérêt qu’y portent à la fois ses étudiants, son personnel administratif, et les enseignants qui veulent bien y collaborer.

= celle de La Réunion, enfin, « université française de l’océan Indien », où je retourne pour les huit dernières années de ma carrière, et où je trouve un terrain extraordinairement propice à la création de quantités d’activités d’enseignement, de recherche et de relations extérieures :

- poursuite des échanges « Erasmus » avec des universités européennes, - échanges que j’ai fondés en France dès 1978;

- lancement de colloques internationaux sur des thèmes de défense et de géopolitique;

- création de relations de coopération avec des universités australiennes et sud-africaines...

 Toutes ces activités sont financées par des crédits qui me sont généreusement alloués par la Commission Européenne, par mon ministère, par les collectivités locales, et parfois même par mes amis directeurs du British Council à Paris...

 

Cette université de La Réunion me confère un dernier honneur : elle fait de moi, à mon départ pour la retraite, son tout premier Professeur émérite.

 

3/ Voilà, brièvement rappelés, tous les honneurs – ils sont « légion » – que j’ai eus dans ma vie. Une vie qui, à mes yeux, ne prenait de sens que chaque fois que je pouvais servir : servir mon pays et ses institutions, en particulier son Université et les étudiants qui lui sont confiés. Ce qui, entre parenthèses, me faisait prendre en horreur les grèves d’enseignants. J’ai eu la chance que mes étudiants (et, auparavant, mes soldats) aient su trouver les occasions de me faire savoir combien ils avaient apprécié le soin que j’avais pris d’eux.

 

4/ Je tiens maintenant à remercier tous les porte-drapeaux, qui ont accepté d’honorer par leur présence cette cérémonie.

 

Mon Général et Cher Dominique, je vous suis très reconnaissant d’avoir bien voulu aujourd’hui me remettre cette croix au ruban rouge, - une croix qui, comme me le rappelait dans sa lettre le Général Georgelin, Grand Chancelier, me confère surtout un devoir, celui d’être et de rester un citoyen exemplaire.

Mais il est une décoration que ni vous ni personne ne pourra jamais me remettre, sur cette Terre, et que pourtant je porte déjà dans mon coeur : ce sont les insignes de grand’croix... de la légion du bonheur !

 

Pierre MAURICE

Chancelier de l’U.N.C. du Dauphiné

 

[1] Et je salue ici la présence de son dernier président honoraire, le Professeur Michel Rousset.

Mme Geneviève Maurice
Mme Geneviève Maurice
Mme Geneviève Maurice

Mme Geneviève Maurice

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 21:33
Discours pour la réception dans l’ordre de Légion d’honneur de Pierre Maurice

Pierre Maurice

Monsieur le Maire de Biviers, Mon général, Mesdames, Messieurs, Cher Pierre,

Nous sommes maintenant réunis pour la cérémonie de réception de Pierre Maurice dans l’ordre de la Légion d’honneur, en un lieu qu’il a choisi, un lieu hautement symbolique pour lui et sa famille, c’est-à-dire devant l’ancienne Mairie-École du village de Biviers, où son grand père, au caractère très affirmé, fut instituteur et secrétaire de mairie au début du siècle précédent. La réception dans l’ordre le plus élevé de la République obéit à un rituel qui marque l’entrée officielle au sein de l’ordre. Elle se fait souvent en présence de la famille, des amis et des proches, et Pierre a lancé de nombreuses invitations aujourd’hui ; c’est une manière d’exprimer sa gratitude et ses remerciements pour chacun d’entre vous. Le général d’armée Jean-Louis Georgelin, Grand chancelier de la Légion d’honneur, m’a chargé de procéder à cette réception ; ainsi je suis chargé de prononcer quelques mots pour rappeler le parcours du décoré, ses valeurs et ses engagements, les mérites éminents pour lesquels il a été remarqué.

 

Cher Pierre, nous allons distinguer aujourd’hui un ancien combattant, car c’est bien au titre des militaires n'appartenant pas à l'armée active que le capitaine de l’arme blindée et cavalerie Pierre Maurice a été nommé le 16 avril 2016. Je retiendrais trois aspects de ta longue carrière professionnelle et associative : 1/ le jeune appelé de la guerre d’Algérie, officier à la tête d’un peloton de chars,  2/ le professeur d’Université impliqué dans le développement économique des îles de l’Océan indien, et 3/ le membre actif de l’association des auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale. A l’âge de 24 ans, en 1958,  tu soutiens une thèse de doctorat en droit à Grenoble sur les théories modernes de l’exploitation du travail, mais comme tous les jeunes de ta génération tu n’entres pas dans la vie professionnelle sans avoir accompli ton service militaire, et c’est la guerre d’Algérie avec deux ans de services à accomplir, de novembre 1958 à février 1961. D’abord en formation au 8ème régiment de cuirassiers de La Valbonne et à l’école de cavalerie de Saumur tu as une première affectation au 24ème régiment de spahis dans les forces françaises en Allemagne avant d’être mis en route pour l’Algérie en janvier 1960 au 3ème régiment de cuirassiers en qualité de chef de peloton de chars. Pendant ton service militaire tu subi trois "blessures en service commandé" : chute de cheval à l’exercice, fracture de l'avant-bras lors d'un exercice de tir au canon et brûlures graves des deux jambes lorsqu'un moteur d'un char à pris feu. En Algérie tu fais diverses interventions, notamment au profit d’un poste harcelé, ou pour recueillir un commando en difficulté. Lors de l’une patrouille ton char de commandement saute sur une mine mais il n’y a aucune victime grâce au blindage ; lors d’une autre intervention, en pleine nuit, en faveur d'un poste d'infanterie harcelé où l'on déplorait un mort ; tu lances ton peloton de chars à la poursuite des assaillants, et le bruit des moteurs et la puissance de feu de vos chars font fuir les agresseurs ; cette intervention t’as valu une citation à l’ordre de la brigade et tu reçois la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze.

Dans la période pendant laquelle tu étais enseignant à l’Université, je retiendrai plus particulièrement tes fonctions de professeur à Saint-Denis de la Réunion où tu organises plusieurs colloques internationaux en géopolitique, stratégie et défense. Tu rassembles les acteurs de cette région pour une réflexion approfondie sur le développement socio-économiques des îles de l’Océan indien, tu t’investis dans la transmission du savoir français, et tu défends les valeurs de la République.

Enfin le temps de la retraite étant venu, elle sera pour toi une retraite active, et tu t’impliques dans l’action de nombreuses associations comme celle des anciens combattants de Biviers qui est présente aujourd’hui pour la journée nationale d’hommage aux harkis ; tu participes à de nombreuses manifestations patriotiques, pour entretenir le souvenir de ceux qui ont dû participer aux guerres et conflits et tenir les engagements de nos gouvernants successifs. Il en est de même au sein de l’association des auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale ; on te voie régulièrement participer aux travaux et aux études, et tu n’hésites pas à aller les défendre auprès des autorités de tutelle ou dans les colloques sur la défense et le droit international.

Aujourd’hui, c’est la République qui va te distinguer, te distinguer comme un ancien combattant valeureux, un enseignant renommé et un bénévole dévoué et actif. Cette distinction est un honneur mais ce n’est pas un but, c’est aussi une responsabilité qui exige disponibilité et service. Tu es reconnu pour toutes tes actions au service de la patrie. Merci.

Nous allons maintenant procéder à ta remise des insignes de la Légion d’honneur.

Pierre Maurice, Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’honneur.

Général Dominique Vidal

Discours pour la réception dans l’ordre de Légion d’honneur de Pierre Maurice
Discours pour la réception dans l’ordre de Légion d’honneur de Pierre Maurice
Discours pour la réception dans l’ordre de Légion d’honneur de Pierre Maurice
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 06:58

Discours de  Pierre Chauvet Pdt UNC Dauphiné :

La cérémonie en mémoire du martyre des harkis  qui s’inscrit ce jour dans la liste des onze commémorations nationales au même titre que le 8 mai, la fête de Jeanne d’Arc ou le 11 Novembre, sera dédiée au caporal harki Brahim Remli décédé l’an dernier, ,45 ans porte drapeau de l’Union Nationale des Combattants, prisonnier sept  ans par le FLN dans le camp d’extermination de Lambèse au sud de Batna, sauvé par la Croix Rouge Internationale ,ainsi qu’au Lieutenant Jean Ravoire ayant servi pendant les guerre de Tunisie et d’Algérie, qui nous a quitté pendant l’été.

Rappelons que le débarquement français en 1830 en Algérie a été décidé par les puissances européennes lasses du piratage des barbaresques de l’empire ottoman depuis Alger, Tunis et Tripoli

Le mandat demandait le rétablissement du commerce maritime et Méditerranée, l’arrêt de l’esclavage des populations européennes qui avait fait plus d’un million et demi de victimes en deux siecles, l’arret de la piraterie

Dès 1838,l’armée française va incorporer dans ses unités des « indigènes »qui vont ainsi créer  les grandes unités de l’Armée d’Afrique tels les régiments de spahis, de chasseurs d’Afrique, de tirailleurs, les goums, les compagnies méharistes etc..

Ces unités vont participer à toutes les campagnes de l’armée française ,du Mexique ,à la Crimée, des guerres du Maghreb  aux première et deuxième guerres mondiales, à la guerre d’Indochine et bien sur à la guerre d’Algérie.

Pendant cette dernière on comptera jusqu’à 200000 soldats français musulmans qui  combattront le FLN (Harkis accompagnant les unités de combat, Moghaznis gardant les SAS, groupes d’auto-défense des villages, régiments de tirailleurs algériens.)

Les accords d’Evian prévoyaient  d’intégrer ces combattants dans l’armée française (la majorité refusa de quitter l’Algérie) Ils pouvaient aussi intégrer la nouvelle armée algérienne (Ils refusèrent également de rejoindre ceux qu’ils avaient combattu.

Enfin un modeste pécule  était proposé à ceux qui avaient repoussé les offres précédentes. Ce fut le choix que fit la majorité qui voulait  recommencer une autre vie

Bien entendu France et Algérie garantissaient ces accords et l’intégrité physique de ces combattants

Des le dramatique  et ignoble 19 mars  commencèrent les assassinats de harkis  désarmés par la France .des unités complète telle le Commando Georges, composée de harkis ralliés ,furent éliminées avec sauvagerie

Des officiers français désobéirent aux ordres et réussirent à faire passer en France quelques milliers de harkis et leur famille

L’accueil comme pour les européens, fut indigne et ces anciens soldats français furent longtemps ignorés, méprisés par les autorités

  On estime le nombre des harkis assassinés par le FLN entre 80000 et 150000

Les  français européens ne connurent pas un meilleur sort !

Exemple la ville d’Oran à l’aube de l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962.Ville de 400000 habitants, dont 200000 musulmans, elle a déjà perdu 100000 européens depuis ce sinistre 19 mars.

La foule se prépare à manifester semble-t-il pacifiquement .Mais la veille sont arrivées des  compagnies de combattant du FLN de l’extérieur, armés, qui se mêleront  à la foule avec d’autres hommes d’armes, les ATO censés  gérer la  phase transitoire amenant le pays jusqu’à son indépendance.

Des coups de feu claquent dès le début de la manifestation. Les soldats s’en prennent à la population civile européenne, tuant, indistinctement femmes et enfants. Des arrestations massives permettant l’internement temporaire avant l’exécution ont lieu.

Le lieutenant Kelif officié musulman  de l’armée française ( 30eBCP) traversant la ville d’Oran avec sa section  fera libérer quatre cents européens internés au commissariat central

Le capitaine de la compagnie du 2eme zouave stationnée en ville en fera libérer autant et les hébergera dans son casernement

Ce seront les seuls qui feront honneur à notre nation et notre drapeau qui va, là recevoir une tache indélébile

La division de 18000 hommes du général Katz, stationnée à Oran, restera l’arme au pied toute la journée afin de ne pas remettre en cause les fameux accords d’Evian

Le pouvoir central parisien sera informé en permanence des évènements

Dans le même temps la boucherie va continuer, femmes et fillettes violées et éventrées, hommes égorgés, pendus à des crocs de boucher, corps entassés au lieudit « le petit lac »qui sera recouvert de chaux le lendemain par l’armée française

Le bilan officiel reconnu par le ministère des affaires étrangères sera de 3190 morts et autant de disparus non retrouvés

A ce jour aucune procédure entamée contre le gouvernement algérien pour crime de guerre, mais

au contraire exercices de repentance à répétition et reconnaissance de la date du 19 mars1962 par le président de la république française actuel, (interprétée par l’Algérie comme  reconnaissance  qu’elle a vaincu la France et gagné la guerre)

Un mois après le rappel du 19 mars 1962  et des accords d’Evian jamais respectés ,la célébration d’une indépendance qui va  provoquer cinq fois plus de morts que pendant la guerre d’Algérie, celle-ci va en quelques semaines se vider de sa population européenne et de 130 ans de mise en valeur de ses terres.

La deuxième guerre d’Algérie, avec le GIA cette fois n’est pas loin, elle fera deux cent mille morts

 

 

Cérémonie en mémoire du martyre des harkis (25 septembre 2016 )
Cérémonie en mémoire du martyre des harkis (25 septembre 2016 )
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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 17:18
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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 17:10

Dans l'album de mars 1962 il fait mention du décès d'André Esprit

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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 06:17
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