Oran, le 18 mars 1962 Soirée Le soir descend. Encore une journée de tirs indéterminés et d'explosions diverses. Intense montée vers un paroxysme sans date. Le temps couvert et sombre dément ...
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Puis c’est la voix du général Jouhaud :
« Mes chers compatriotes d’Algérie »
« Le général d’Armée Salan, qui a pris en main les destinées de notre province, vient, à l’occasion du « cessez le feu » – huées stridentes – chut, chut – silence – de vous donner l’ordre de poursuivre et d’intensifier le combat que nous menons contre la trahison »
« Cet ordre est clair. Il s’adresse à la population civile. Il s’adresse aux éléments de l’Armée qui ont conservé le sens de l’honneur. »
« Pour nous, il n’y a plus d’hésitation : c’est la victoire ou la mort ! »
« L’équivoque, si équivoque il y avait, est levée. Le gouvernement s’est finalement plié aux exigences du G.P.R.A. Mais de Gaulle ne peut disposer d’un peuple, mais de Gaulle ne peut imposer sa volonté à des millions d’hommes. Oui à des millions d’hommes, Européens et musulmans. »