Hollande aux commémorations du 19 mars 1962 : un autre affront
Le 19 mars prochain, François Hollande se rendra devant le Mémorial national de la guerre d'Algérie, situé au quai Branly. Il prononcera à cette occasion un discours. C'est une première. Aucu...
Je suis petit-fils d’un mort au combat en Algérie en 1959. Jamais les appelés n’ont été honorés à la hauteur de leur sacrifice pour la France. Les appelés ont été accueillis sous les quolibets d’une grande partie de la gauche d’alors, les ancêtres politiques de Christiane Taubira. Aspirant officier de l’École militaire d’infanterie du Cherchell, promotion « Sous-Lieutenant Yves Allaire », mon grand-père n’avait que 27 ans lorsqu’il s’en est allé. Malheureusement, les anciens combattants sont principalement représentés par la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), qui a honteusement préempté le souvenir de cette guerre. Son président, Guy Darmanin, célèbre le 19 mars 1962 avec « joie », alors que cette date est une tâche indélébile dans notre histoire.
Le directeur de l’Union nationale des anciens combattants, Philippe Schmitt, déplore ces commémorations indignes : « Par respect pour les milliers de pieds-noirs massacrés et la chasse aux harkis, nous ne serons pas présents. » Il a raison. Aucun patriote ne doit être présent au quai Branly.