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La Guerre d'Algérie

12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 13:57
Présentation du colonel Deleuze devant les 1STMG2 du lycée du Grésivaudan de l’exposition sur les troupes de montagne en 14-18.
Le colonel Deleuze est historien militaire de la Grande Guerre. C’est lui qui a remarquablement préparé cette exposition qui clôt un cycle de 4 ans de manifestations locales dans le cadre du Centenaire, mais qui se prolongera avec celui du Traité de Versailles.
 
Quelques repères pour comprendre la spécificité de l’Armée des Alpes : 
- Formée en 1872 pour défendre la frontière face aux Alpini du  tout récent royaume d’Italie, elle se place dans la continuité de la défense séculaire que les Capétiens confiaient à la marche du Dauphiné en 1ère ligne contre le Duché de Savoie voisin, et dont les lignes de forts furent ensuite renforcées sous Henri IV et le dernier Connétable de France, Lesdiguières, puis sous Louis XIV et Vauban. Certains élèves de la classe avaient participé en 2nde aux travaux sur l’expo Jean de Beins, 1er cartographe militaire du Roi, et protégé du Connétable :
- C’est la 1ère armée inter-armes française puisque composée de chasseurs alpins et de batteries sous l’appellation de bataillons de chasseurs alpins (BCA), chaque bataillon défendant une vallée. 
- Ils sont à l’origine du ski français car les premiers de retour chez eux à fabriquer et à enseigner le ski dans les villages. 
- Leur tenue s’inspire de celles des militaires anglais de l’armée des Indes, leur couvre-chef, un béret surnommé « la tarte » est le plus ancien encore en service dans l’armée française. Ils sont également les premiers à être équipés d’un canon mobile et démontable. Ils ont également popularisé dans l’armée l’usage du mulet, adapté aux charges lourdes en terrain accidenté. 
- Leurs faits d’armes, accompagnés de lourdes pertes, sont considérables. En 1914, ils tiennent pour partie la crête des Vosges et pour partie participent à la contre-attaque victorieuse de la bataille de la Marne ; les combats incessants de 1915 dans les Vosges leur valent leur surnom de « Diables bleus » donné en signe de respect par les Allemands ; non-engagés à Verdun, ils sont de toutes les grandes batailles pour percer le front ennemi, aux cotés des Anglais à la bataille de la Somme en 1916 puis à celle du Chemin des Dames en 1917. Ils sont choisis par le général Pétain pour la nouvelle stratégie d’attaques ciblées ponctuelles et prennent le 22 et 23 octobre 17 le fort de la Malmaison. Envoyés soutenir les Italiens puis l’armée d’Orient, ils rejoignent en 18 le front occidental pour colmater les brèches de l’offensive allemande et sont partie prenantes des offensives victorieuses, auxquelles ils paient un lourd tribut : à quelques jours de l’armistice, 4 bataillons alpins sont presque entièrement anéantis lors du franchissement du canal de la Sambre...
 
Les 1ères se partagent en groupe les 8 différentes étapes chronologiques de l’exposition et se renseignent auprès du conférencier pour préparer leur travail collaboratif.
  • Former des troupes d’élite et des soldats modernes dans les Alpes 
  • 1914 : naissance au combat d’une troupe d’élite
  • 1915 : « l’année du sang » : les « Diables bleus » tiennent les Vosges
  • 1916 : bataille de la Somme
  • 1917 : bataille du chemin des Dames
  • 1918 : l’armée des Alpes en renfort en Italie, à Corfou et avec l’armée d’Orient
  • 1918 : dans les offensives finales, les combats les plus meurtriers après ceux de 14
  • L’exceptionnel lourd bilan humain et les médailles gagnées
La presse locale était présente, représentée par un journaliste du Dauphiné Libéré.
 
Les travaux de groupe feront l’objet d’une évaluation (contenu et présentation) et seront transmises à l’UNC (Union Nationale des Combattants) - Alpes  et aux Clionautes (Mouvement des professeurs d’histoire-géographie praticiens du numérique). 
 
Bien à vous,
Jean-Michel Crosnier
Professeur d’histoire-géographie au lycée du Grésivaudan, Meylan
Membre du Comité éditorial des Clionautes et du Comité scientifique du Festival de géopolitique de Grenoble
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