7 novembre 2023
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Comme chaque année, madame L. F., professeure de CM2 à l'école de Biviers, a reçu l'équipe de l'Union Nationale des Combattants Alpes-Chartreuse pour le traditionnel cours d'histoire sur la 1ère guerre mondiale, juste avant avant les cérémonies du 11 novembre (cérémonies auxquelles ces mêmes classes vont participer).
Le président Pierre Chauvet, va revenir méthodiquement sur les nombreuses causes du déclenchement de cette guerre qui fera près de 10 millions de morts.
Depuis l'assassinat par un étudiant serbe du prétendant au trône d'Autriche Hongrie à Sarajevo, le concept des coalitions (triple entente, triple alliance) va plonger en quelque jours toute l'Europe dans le guerre.
La mobilisation générale en France, qui dans un premier temps va concerner trois millions de français, est présentée en détail, hommes comme chevaux.
Toutes les grandes phases du conflit sont évoquées ainsi que le principe de guerre de mouvement et de guerre statique (les tranchées).
Seront présentées également les évolutions techniques qui vont augmenter les pertes humaines, naissance de l'aviation (de guerre, d'observation, de bombardement, de chasse), l'apparition des gaz de combat (dont les effets dureront encore longtemps après la fin du conflit), l'apparition des chars (qui vont permettre par leur puissance et leur protection d'abréger la durée des combats), et enfin avec un nouveau gouvernement volontaire et pugnace, celui du président Clémenceau et l'arrivée d'un million de soldats américains en France qui s'opposeront aux effectifs allemands libérés par une paix négociée avec la Russie (suite à la révolution bolchevique).
Un commandement enfin unifié permettra aux armées alliées de forcer l'armée allemande à accepter un armistice qui mettra fin aux hostilités le 11 novembre 1918 à 11h00.
Le traité de paix de Versailles, qui sera signé en 1919, interdira à l'Allemagne une armée de plus de 100000 hommes ainsi que posséder une marine et une aviation de guerre.
L'Alsace et la Lorraine reviendront à la France, qui récupèrera aussi certaines colonies allemandes en Afrique.
Après les réponses aux questions non dénuées d'intérêt, un "essayage" de masque à gaz et une photo de groupe, nous avons pris congé en remerciant chaleureusement la professeur des écoles pour son accueil.