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La Guerre d'Algérie

11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 20:41

Saint Michel – Paris le 19 octobre 2013

 

 

 

Voici le temps de l’homélie… Je vous rappelle et vous redis comme l’an dernier que l’homélie n’est pas parole d’évangile, parole du Seigneur… Mais plus simplement les mots de quelqu’un qui essaye d’être disciple de jésus et qui a prié, médité, travaillé pour vous donner ces quelques lignes. J’ai écouté attentivement le 14 juillet de cette année l’homélie du Père Luc Ravel, évêque des armées ; il reprenait l’interpellation de Jean- Paul II il y a trente ans : « France qu’as-tu fait de ton baptême ? » Puis il a développé avec rigueur et lucidité ce que l’on entend par le mot NATION.

 

Il me semble, et en continuité avec notre évêque, que l’on peut dire aujourd’hui que la Patrie, notre terre Patrie, la France, est en danger. Dans mes diverses rencontres et déplacements j’aborde parfois la question de notre Patrie ; je perçois alors un certain sourire de la part de mes interlocuteurs et qui en dit long quant à leur perception… Une façon de me dire que je suis en retard d’un métro. Aujourd’hui, pensent-ils nous sommes dans l’ère de la mondialisation, de la globalisation et de la marchandisation universelle…Tout se vend, tout s’achète… même la parole, même l’honneur !

 

Oui, la Patrie est en danger ! Alors j’ai relu quelques articles de Georges Izard publiés en 1932 dans la revue « Esprit »… J’ai retenu cette phrase : « La Patrie est la plus haute valeur de l’ordre temporel – valeur incarnée, réalité à la fois charnelle et spirituelle- C’est, écrivait Péguy, cette quantité de terre où l’on peut parler une langue, où peuvent régner des mœurs, un esprit, une âme, un culte – c’est une portion de terre où l’âme peut respirer. »

 

Alors je m’interroge. Quand j’acquiers une nationalité par un choix libre de ma part, j’emporte dans mes valises tout un mode de vie conforme à ma nation d’origine : nourriture, vêtement, habitat, religion, coutumes en quelque sorte tout un art de vivre au quotidien ; en un sens tout ce que j’emporte est licite, naturel… Mais je dirais à une seule condition, je dis bien une seule condition : c’est leur conformité plénière avec l’esprit et les lois du pays qui m’accueille, avec son histoire, sa culture ! Qui peut ignorer la France, sa civilisation chrétienne, ses cathédrales, ses nombreux monastères, ses milliers de clochers, ses calvaires aux croisées des chemins, ses coteaux prestigieux baignés de soleil : Saint Estèphe, Saint Emilion, Saint Joseph, Saint Amour, Saint Julien… Tous ses villages portant fièrement le nom d’un Saint Patron vénéré de génération en génération, son calendrier marqué par ses fêtes religieuses chrétiennes !

 

Oui, je pense que rien ne peut justifier la moindre dérogation ou remise en cause à ce qui pour nous français est le fondement de notre « vivre ensemble » à savoir notre longue histoire et la « déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen » revisitée par le conseil de la résistance et proclamée en 1948, reconnue aujourd’hui par 144 pays ; merci à René Cassin, Jacques Maritain et autres collaborateurs.

 

Aucune théocratie, aucune constitution du pays d’origine ne peut s’immiscer dans cette construction si chèrement acquise dans notre longue histoire. Notre Patrie se fonde sur l’honneur et le respect de l’esprit des lois si durement acquis et défendus au cours des siècles. Nos armées d’hier et d’aujourd’hui en connaissent et la valeur et le prix !

 

Malheureusement les gouvernements qui se succèdent démontrent parfois leur incompétence à gérer ces nouveaux défis portés par des communautarismes religieux incompatibles avec notre Patrie la France !

 

Aujourd’hui, dans notre grande fraternité parachutiste il me semble que nous nous devons d’être des veilleurs, des sentinelles aux frontières de notre Patrie, être comme on dit « des lanceurs d’alerte » surtout quand les fondements de notre « vivre ensemble » sont remis en cause par toute une mouvance musulmane aux nombreuses facettes, financée par quelques dictatures religieuses bien connues, qui malheureusement tentent de se manifester comme majoritaires et s’infiltrent dans les fissures de notre Patrie ! Merci à Jacques Ellul, Claude Lévi-Strauss, Castoriadis, Claude Sicard, le Père Henri Boulad… Leurs écrits nous mettent en garde contre l’Islamisme qui s’incruste dans notre quotidien national.

 

La Patrie n’est pas à vendre… Mais pour combien de temps ?

 

« Quand Jésus s’approcha de Jérusalem et qu’il l’aperçut il pleura sur elle… »

 

Puissent les prochaines générations de n’avoir pas à pleurer sur les murs de nos cathédrales transformées en mosquées !

 

 

 

Sources :

 

  • Claude Lévi-Strauss – « Triste tropique » pages 475 – 490.

  • Jacques Ellul- juriste, historien, théologien, sociologue – « Non à l’intronisation de l’Islam en France » article paru en 1989 dans la revue « Réforme ».

  • Père Luc Ravel – Evêque des armées – Homélie du 14 juillet 2013.

  • Georges Izard – « la Patrie et la mort »- octobre, novembre, décembre 1932. janvier, février 1933.

  • Père Henri Boulad – Directeur du Centre Culturel Jésuite d’Alexandrie.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nos trois couleurs http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_France

     

    File:Flag of France.svg Le drapeau de la France, drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, également appelé «  drapeau ou pavillon tricolore », est l’emblème national de la République française. Il est mentionné dans l’article 2 de la Constitution française de 1958. Ce drapeau de proportions « 2:3 » est composé de trois bandes verticales de largeur égale.

    Il date de 1794 — dessiné par Jacques Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention — mais ses origines sont plus anciennes et remontent aux trois couleurs de la liberté (14 juillet 1789), identiques aux trois couleurs utilisées par les différents pavillons français d'Ancien Régime. Le drapeau tricolore est le pavillon officiel de la France depuis 1794, et le drapeau officiel des armées depuis 1812, à l’exception des périodes de Restauration 1814-1815 et 1815-1830.

     

    Naissance du drapeau – Association des trois couleurs

    De nombreux manuscrits comportent des miniatures avec un encadrement tricolore, caractéristique des productions de l'Île-de-France du XIVe siècle. Les trois couleurs associées sont par ailleurs les couleurs du roi de France depuis le Moyen Âge.

 

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