5 novembre 2012
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Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER nait en 1924, issu d’une famille influente aux origines prussiennes et juives.
Reçu à l’école polytechnique en 1943 de son métier d’ingénieur, il se découvre un goût à la lecture et le journalisme.
Très brillant, il est engagé au journal le monde, à 25 ans, il est éditorialiste en politique étrangère, il se spécialise alors sur la guerre froide.
Il signe une série d’articles sur le conflit indochinois, il rencontre Pierre Mendes France qu’il considère comme son mentor, seul et unique pour diriger la France.
A 30 ans, il est directeur de son propre journal l’EXPRESS.
Il séduit à la fois la jeunesse et les intellectuels les plus en vue des années 1950 à 1960 ; il se déplace de partout dans le monde rencontre beaucoup de hautes autorités étrangères, il s’intéresse de près au problème de la décolonisation dont le cas de l’Algérie.
Entre saisie et censure, le succès de l’express est grandissant, après le désastre de Diên Biên Phu, Pierre Mendes France est nommé président du Conseil, Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER devient son conseiller privilégié dans l’ombre, il convainc par exemple Pierre Mendes France de prendre son ami François Mitterrand comme ministre de l’intérieur. Lorsque débute les évènements d’Algérie, il est farouchement opposé au retour du Général de Gaulle.
Le parti communiste exigera et obtiendra des postes clefs dans le bureau de cette nouvelle fédération. Comme dans toutes les coalitions où ils se sont introduits les communistes prirent immédiatement le contrôle effectif de l’association.
Le principal opposant à la politique française en Algérie fut le parti communiste et la FNAA va cautionner cette politique. On verra plusieurs désertions de certain de ses membres (comme par exemple l’aspirant Maillot) vers les rangs du FLN, plusieurs affaires sont dévoilées à l’époque
L’appui matériel et financier d’où l’aboutissement entre autre a été l’acheminement d’armes de pays de l’Est vers les camps extérieurs du FLN qui ensuite ont été utilisés contre des soldats français en particulier des appelés du contingent
A ce congrès la date du 19 mars 1962 fut choisie pour commémorer le cessez le feu en Algérie alors même qu’il y a encore des morts français en Algérie.
Alors que depuis le 19 mars 1962 à novembre de la même année il y a eu 5 fois plus de morts que pendant les sept années de guerre. Alors que les massacres des harkis ne sont pas terminés et qu’ils sont perpétrés dans des conditions épouvantables qui rappellent étrangement ceux qui par la suite dans l’Algérie indépendante ont eu lieu de manière chronique.
Alors qu’il existe encore des camps de prisonniers destinés aux harkis en Algérie, le rapport de la Croix Rouge internationale dressé à Genève le 24 octobre 1963 signale « au moment où le présent rapport est rédigé la croix Rouge n’a pas été autorisée à visiter environ 20 camps placés sous l’autorité de l’Armée Algérienne » ces prisonniers se comptent par milliers.
26 d’entre elles se déclarent contre l’officialisation du 19 mars.
A partir de la 9ème proposition de loi concernant cette fameuse date a été déposée le 5 décembre 2000.
Finalement, le gouvernement Jospin n’a pas voulu transmettre cette loi au Sénat et a préféré la ranger dans les cartons faute de consensus politique
Profitant de l’ignorance de ces adhérents sur la question du 19 mars, elle va endoctriner un nombre considérable d’adhérents et mettra en œuvre sa spécialité favorite le lavage de cerveau et le bourrage de crâne.
A cette occasion est érigé un mémorial au Quai Branly à Paris.
La FNACA boycotte la cérémonie du 5 décembre et s’obstine à revendiquer le 19 mars.
La FNACA ne désarme pas : Forte de ses appuis politiques, elle se prétend la seule organisation spécifique de la 3ème génération du feu et proclame son « apolitisme » avec une obstination excessive.
Elle signe et persiste dans sa voie, elle avance.
Le sénateur Alain Neri véritable fossoyeur de l’Histoire agissant sous les directives de la FNACA fait ressurgir le 19 mars enterré dans les cartons depuis 10 ans.
« Sans concertation préalable et au mépris de tous, au risque de provoquer la communauté harkie, les pieds noirs et les associations d’anciens combattants, le Sénat ré ouvre une plaie qui n’a jamais été soignée mais simplement cachée.
L’examen de cette loi par le Sénat a été suspendu durant la discussion générale et reporté au 20 novembre 2012, à suivre…….
LES CONCLUSIONS DE LA COORDINATION HARKA AUX SERVICES DES HARKIS
Fait à Saint Laurent des Arbres, le 29 octobre 2012
Hacène ARFI,
Président de la Coordination Harka,
Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Rue Marcel Cerdan – 30126 Saint Laurent des Arbres