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La Guerre d'Algérie

8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 21:57

 

 

LETTRE MENSUELLE de L'ASAF 13/01

« Ne pas subir » (Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)


Madame, Monsieur,

1/ Notre première lettre mensuelle 2013 « NE PAS SUBIR » est consacrée aux récents propos et gestes du chef de l’Etat en Algérie.
L’ASAF les juge offensants pour notre pays et son armée, quand bien même ce n’était pas le but recherché. Elle les dénonce avec la même rigueur et la même vigueur qu’en 2011 à propos de la visite officielle en France du président du Rwanda, Paul Kagamé.
L’ASAF s’oppose à toute forme de culpabilisation de ses soldats, dès lors que ceux-ci ont versé leur sang au service des intérêts supérieurs du pays et en agissant selon les ordres de ses représentants librement élus.

2/ Par ailleurs, les internautes pourront voir ou revoir sur le site de l’ASAF 
(www.asafrance.fr), la remarquable interview de Madame SERRAT, épouse du major mort pour la France en Afghanistan.
Les propos de cette épouse sont édifiants et son patriotisme exemplaire.
C’est d’abord pour le respect dû à nos soldats morts au champ d’honneur que l’ASAF mène son combat. C’est aussi pour que notre pays dispose demain des moyens nécessaires à sa défense et à son influence dans le monde.

Très cordialement et bonne lecture.

Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF


 

Se tenir droit !

130 ans d’histoire commune, la Méditerranée pour frontière, des millions de Français originaires d’Algérie - pieds noirs, harkis ou issus d’une immigration récente - ainsi que plus de 700 000 Algériens vivant en France, des liens noués dans la sueur et le sang, appellent une relation féconde et durable entre nos deux pays.
Mais il est des paroles et des gestes qui disqualifient ceux qui en sont les auteurs et stérilisent toute démarche en ce sens.

Les paroles

Sur quelles compétences et sur quelle légitimité s’appuie le chef de l’Etat pour juger et dénoncer aujourd’hui l’action colonisatrice de la France conduite pendant 130 ans par ses prédécesseurs et le peuple français ?
Notre pays et son armée ont fait de ce territoire, alors sous domination ottomane et dont les pirates écumaient la Méditerranée, l’Algérie, l’Etat le plus moderne et le plus développé d’Afrique en 1962, avec une religion préservée et une population décuplée.

Est-il crédible et tolérable de tenir devant une classe politique algérienne largement corrompue, aux affaires depuis un demi siècle et responsable de l’échec économique, des propos aussi partiaux et simplistes que ceux du 20 décembre à Alger qui confinent à l’insulte pour notre pays et son armée ?

Accepter ces paroles reviendrait à admettre que les dizaines de milliers de soldats français - européens et indigènes - sont tombés pendant plus de 130 ans pour une cause injuste, voire indigne ; ce serait salir la mémoire de ces soldats, culpabiliser à tort une nouvelle fois les Français et attenter à l’honneur de notre pays.
L’ASAF, comme beaucoup de Français, récuse de tels propos irresponsables et indignes.

Les gestes

Comment le chef des armées de notre pays peut-il s’incliner devant la plaque dédiée à Maurice AUDIN, traître à son pays en collaborant avec ceux qui combattaient les soldats français et assassinaient les civils par des attentats aveugles ?
Le faire, c’est trahir à nouveau ces centaines de milliers de soldats français appelés, rappelés et engagés, qui ont fait leur devoir de 1954 à 1962 et dont certains sont morts à cause de Maurice AUDIN.
Cet hommage à Alger au « héros AUDIN » sera-t-il répété demain à Kaboul par un futur président français, devant une stèle élevée, pourquoi pas, par les nouvelles autorités afghanes au « héros MERAH » qui a combattu aux côtés des islamistes talibans en tuant des soldats et des enfants de France?

 Se redresser et redresser la France

Parler et agir comme l’a fait le chef de l’Etat, c’est bafouer l’honneur des soldats qui sont morts pour la France en accomplissant en Algérie les missions commandées par les dirigeants politiques pendant 130 ans afin de servir les intérêts supérieurs de la Nation.
Le président de la République n’est pas élu pour juger l’Histoire de France ; il doit assumer
es les 15 siècles d’un riche héritage à la fois glorieux et sanglant.
Il a pour seul devoir de conduire le pays dans l’époque actuelle, de le redresser et non de l’abaisser.
Encore faut-il se tenir droit et ne pas se courber en succombant au chant des sirènes de la servilité.

Rédaction de l’ASAF - (www.asafrance.fr )

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 21:49

 


Cette vidéo, diffusée le  dimanche 30 décembre, lors de l'émission "Sept à huit" de Harry Roselmack, par TF1,  est un magnifique hommage aux soldats tombés en Afghanistan avec le témoignage de Madame SERRAT. 
Il décrit l'essence même du métier de soldat et l'abnégation de ces femmes qui partagent notre vie.
Amitiés Chasseur


http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/mort-au-nom-de-la-france-7747006.html
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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 20:02

Et voilà le dogme et le sectarisme socialistes qui refont surface ! Il y aurait des militaires fiables, ceux qui ne portent pas les armes : contrôleurs généraux, ingénieurs d'armement ou infra, etc. Et les non-fiables, ceux qui portent les armes,

 

Le Point.fr - Publié le 03/01/2013 à 14:58

Le ministre de la Défense veut revenir sur les décrets définissant le rôle du chef d'état-major des armées. Ça coince très sérieusement...

Pour le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, nommé le 16 mai 2012, c'est déjà la fin de l'état de grâce. De grosses tensions se sont fait jour avec la hiérarchie militaire. Alors que le Livre blanc promet des lendemains difficiles, que confirmeront très vite la loi de finances 2014 et la future loi de programmation militaire, la gouvernance du ministère est mise en cause, de même qu'un gros programme de réformes structurelles.

Dans l'esprit des socialistes définissant actuellement la future politique de défense, qui sont le plus souvent membres du cabinet civil du ministre appuyés par un certain nombre de CGA (contrôleurs généraux des armées), la situation peut se résumer de manière simple : les réformes conduites sous Nicolas Sarkozy pour renforcer le rôle et la fonction du chef d'état-major des armées (CEMA) se sont traduites par une forme de prise de pouvoir du premier des militaires français. L'amiral Édouard Guillaud, chef d'état-major des armées, n'est pas attaqué personnellement ; mais l'exercice de sa fonction définie par les décrets de 2005 (Décret n° 2005-520 du 21 mai 2005) et 2009 (Décret 2009-869 du 15 juillet 2009) est mise en cause : "Le CEMA se voit comme un aubergiste qui "hébergerait" le ministre dans ses murs, entend-on chez Le Drian. Ce n'est pas notre conception." Le décret de 2009 précise par exemple les points suivants : "Sous l'autorité du ministre de la Défense, le chef d'état-major des armées est responsable : 1. de l'organisation interarmées et de l'organisation générale des armées ; 2. de l'expression du besoin en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées et des organismes interarmées. Il participe à la définition de la politique des ressources humaines du ministère. Au sein des armées et des organismes interarmées, il est responsable de la mise en oeuvre de cette politique, de la condition militaire et du moral." Or il est aujourd'hui très clair que, sur ces points, Le Drian et ses hommes veulent prendre la main. Et pas sur des détails...

"Restaurer la primauté du politique"

Cette réalité est précisée explicitement dans un courrier du ministre à Jean-Marc Ayrault, en date du 21 septembre dernier. Le Drian y affirme sa volonté de "restaurer dans ce ministère la primauté du politique". On ne savait pas qu'elle aurait été contestée par un seul militaire français depuis le putsch d'avril 1961, mais chez Le Drian, on pense autrement... Plus précisément, poursuit le ministre, "il est désormais indispensable que l'effort ne porte plus pour l'essentiel sur les unités opérationnelles, au détriment, qui plus est, de leur efficacité. (...) Les travaux engagés doivent aboutir à recentrer le plus possible les administrations centrales dans un rôle de conception, d'animation, d'orientation, d'évaluation et de contrôle." Aux yeux du politique, le pouvoir lui revient sur la gestion quotidienne des armées, de leurs opérations et de leurs hommes. Et doit concrètement quitter les mains du CEMA pour rejoindre celles du SGA (secrétaire général pour l'administration du ministère de la Défense), actuellement le contrôleur général des armées Jean-Paul Bodin.

Retirer la gestion des ressources humaines au CEMA

Une mission du CEMA est tout particulièrement visée par cette reprise en main : celle des ressources humaines. Sans jamais dire un mot des responsabilités éventuelles du concepteur du calamiteux logiciel de paiement des soldes, le système Louvois, on veut croire dans l'entourage du ministre de la Défense que ces dysfonctionnements "traduisent un déficit managérial de grande ampleur lié au décret de 2009. C'est la source de ce gigantesque bazar." On admet chez Le Drian que, sur ce point des ressources humaines, "nous sommes dans un petit rapport de force. Nous souhaitons exercer toute la responsabilité confiée par le président de la République." Mais à l'état-major des armées (EMA), c'est un tout autre son de cloche. "Si le CEMA ne peut pas abandonner la fonction ressources humaines, c'est qu'il donne des ordres qui conduisent à la mort. C'est aussi simple que ça, confie un officier. L'année 2011, particulièrement chaude au plan opérationnel, n'aurait pas été possible sans le décret de 2009."

Une réforme voulue par Le Drian

Voulue par Le Drian, conduite à la hache par son directeur de cabinet Cédric Lewandowski, la réforme est menée par une poignée de contrôleurs généraux. Dans un rapport remis en octobre au ministre, l'ancien directeur des ressources humaines du ministère, le CGA Jacques Roudière, abonde dans le sens du politique en écrivant que le fonctionnement hiérarchique des armées s'accommode mal de la nécessité d'introduire une relation "fonctionnelle", assise sur des contrats entre les différents acteurs : "la relation fonctionnelle au ministère de la Défense souffre de la comparaison avec le mode hiérarchique considéré comme le seul efficace (...) Un seul credo est reconnu : un chef, une mission, des moyens, et l'alternative un responsable, un contrat, une performance ne convainc pas. Le contrat, pourtant si fort dans d'autres organisations, a du mal à supplanter l'exercice du pouvoir hiérarchique." En un mot, le fossé se creuse...

Le groupe CL32

Le politique veut convaincre les chefs militaires de la pertinence de ses choix. Des discussions se déroulent notamment au sein d'un groupe ad hoc, le CL 32, animé par le directeur adjoint du cabinet civil et militaire, Jean-Michel Palagos. Il se trouve être, comme il se doit, contrôleur général des armées, et étudie le possible retrait au CEMA de ses compétences en matière de ressources humaines, de finances et de relations internationales. Sur ce dernier point, l'EMA ne se bat pas très vigoureusement. Concernant le point dur (les ressources humaines), trois options sont à l'étude. La première n'est autre que le transfert total de cette compétence à la Direction des ressources humaines du ministère de la Défense, structure civile spécialisée du secrétariat général pour l'administration (SGA). Deuxième option : le maintien de la gestion des militaires par l'EMA, mais le retrait des personnels civils de la défense. Troisième option : la définition des objectifs généraux par le SGA et le transfert des compétences de proximité aux états-majors.

"Des mecs à présumer coupables, aux mains sales"

Mais tout comme le directeur de cabinet est parfois accusé de "caporalisme", son adjoint Palagos ne fait pas l'unanimité. En témoigne ce message électronique, dont nous avons reçu une copie, envoyé par un collaborateur militaire de Jean-Yves Le Drian à l'un de ses supérieurs. Il a tout l'air d'un appel de détresse, que nous livrons in extenso, "dans son jus" : "Je suis un peu inquiet. Il commence à être défendu l'idée par le cab [directeur adjoint, NDLR] qu'il existe des militaires fiables, ceux qui ne portent pas les armes : contrôleurs généraux, ingénieurs d'armement ou infra, etc. Et les non-fiables, ceux qui portent les armes, que Mahé, Carcassonne et Uzbeen ont démasqués, des mecs à présumer coupables, aux mains sales. On m'a récemment fait le reproche d'avoir du sang sur les mains car faisant partie des opérationnels. Qu'ainsi la gouvernance du ministère ne doit pas appartenir à des assassins présumés ou avérés, mais à des militaires aux mains propres. Nous avons tué sur ordre, cela faisait sens, nos consciences sont pures et légères. Jamais nous n'endosserons ce qu'ils veulent faire passer pour des crimes. Nos épaules ne supporteront jamais les responsabilités qui incombent aux décideurs politiques. Nous devons une bataille contre cela à nos subordonnés. Demain ne doit pas les mettre en taule de nous avoir obéi. Respectueusement." 

Le Drian, réveille-toi ! Ils sont devenus fous...

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 10:58
Invitation à l'inauguration de l'exposition
La guerre d'Algérie " une exigence de vérité "
dans le site prestigieux et exceptionnel de Fort Barraux"
Meilleurs voeux 2013
Président Pierre Chauvet

 

Affiche-Barraux.jpg

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 16:34

 

AG--26-01-2013-UNCD--BIVIERS-ST-ISMIER-page-1.jpg

AG-26-01-2013-UNCD-BIVIERS-ST-ISMIER-page-2.jpg

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 16:23

 

 
=> 08 Janvier             Réunion du Conseil d'Administration de la section Biviers-Saint Ismier
 
=> 18 janvier à 18 h   Inauguration de l'Exposition "La Guerre d'Algérie, une exigence de vérité" 

                              à Fort Barraux

=> 19 janvier à 15 h   Conférence "l'Armée d'Afrique" par le lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin 

                                    à Fort Barraux 

 
=> 26 janvier             Assemblée Générale 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 08:20

 

Michel Delenclos chercheur en Histoire, lecteur assidu de notre blog, a écrit :

 

 

À Alger, Hollande rendra hommage à un traître - par Michel Delenclos


Voir >>>>>


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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:16

 

veritas.jpg

 

 


 
Jean-Marie AVELIN
Président

à


       Monsieur François HOLLANDE
        Président de la République
   Palais de l’Élysée
       55 rue du Faubourg Saint Honoré
      75008  PARIS*

Objet : Votre discours du 20 Décembre 2012 à Alger.
Lettre ouverte

 


Monsieur le Président de la République,


Vous avez déclaré, lors de votre discours visé en marge : « Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom, c’est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. »

 


Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, car la ville où vous vous trouviez, à ce moment précis, cette ville dont vous admiriez sûrement la somptuosité est l’œuvre des colons français qui l’ont construite de bout en bout et aimée comme ne l’aimeront jamais les Algériens qui l’habitent aujourd’hui, lesquels ont pu devenir des « Algériens » uniquement parce que la colonisation française a pris soin d’eux et leur a construit un beau et prestigieux pays là où il n’y avait que ruines, misère et désolation !

 


Donc, devant vos yeux se trouvait la preuve que l’œuvre des colons français n’était ni injuste, ni brutale, mais profondément humaniste, et dans cette ville d’Alger, les murs ont dû vous crier la vérité sur l’amour qui l’a bâtie ! Les constructions, et réalisations françaises dans ce pays sont grandioses au point qu’aucun pays arabe ne pouvait prétendre, au moment de l’indépendance, rivaliser, en n’importe quel domaine, avec l’Algérie…

 


Examinons, l’un après l’autre, les qualificatifs manichéens dont vous avez affublé l’œuvre de nos ancêtres : « injuste » avez-vous déclaré. Vous ignorez peut-être que c’est le concert des nations européennes qui, à Londres en 1816, puis à Aix-la-Chapelle en 1818, incitèrent la France à détruire ce repaire de pirates et d’esclavagistes qui, depuis leur fief d’Alger, régence turque, infestaient la Méditerranée… Vous ignorez aussi les multiples tentatives européennes pour mettre un terme à ce honteux état de fait qui subsistait depuis des siècles ?…

 


Qui dois-je vous citer pour vous en convaincre ? L’Histoire des Berbères d’Ibn Khaldun (1390) ou bien Voltaire qui s’indignait de voir notre pays s’humilier humblement (déjà !) pour supplier les Barbaresques d’accepter des fortunes en échange de quelques uns des milliers de Français qui subissaient, dans les bagnes, l’esclavagisme, un système profondément injuste et brutal (et c’est un euphémisme !).

 


La délivrance de 35.000 esclaves européens – dans quel état ! – dont plus de 3.000 Français – n’était-elle pas une raison suffisante pour justifier l’intervention française et le débarquement de nos troupes à Sidi Ferruch ?
Qu’ont découvert les Français sur cette terre de désolation ? Des êtres humains plongés dans une stagnation et une misère indescriptibles ! Les Français eurent beaucoup de mal à les faire sortir, lentement et progressivement, de cette lamentable situation et, bien évidemment, nos vaillants soldats durent, aussi, faire face à de multiples interventions pacificatrices lors de soulèvements tribaux…

Par piété familiale, j’accorderai une attention particulière au Maréchal Bugeaud dont mon aïeul était officier d’ordonnance, car grâce à la perspicacité et à la ténacité de celui-ci, des milliers d’hommes ont alors cessé d’être à la merci de razzias, de pillages, d’exactions de toutes natures… Les soldats-laboureurs de Bugeaud ont fait disparaître le spectre de la famine pour une population, de plus en plus nombreuse, qui voyait avec bonheur ce pays, jadis indigent et désertique, se couvrir de cultures vivrières…

Je pense que vous ne pouvez pas ignorer tout cela et j’en viens à votre second qualificatif : « brutal » qui m’affecte profondément car rien n’est plus attristant que celui qui éprouve, envers sa propre famille, des sentiments de mépris, d’hostilité, voire de haine, et lorsqu’une telle attitude est celle d’un Chef d’État, elle est aussi abjecte qu’inadmissible ! Ainsi, vos ancêtres et les miens n’auraient fait preuve que de brutalité, et ce, de père en fils, durant 132 ans ???

 


C’est pourtant bien ce que vous avez exprimé par votre discours du 20 décembre à Alger car, en quelque sorte, vous affirmiez, publiquement, le plus odieux des mensonges : « Nous les Français, nous sommes des envahisseurs, brutaux et injustes, et nous avons perpétré, sur des innocents opprimés, des massacres… »… Et vous avez fait cette déclaration inique devant des terroristes ayant massacré, depuis le début de la guerre d’Algérie, « des civils désarmés et innocents, et, de ce fait, s’étant placés, eux-mêmes en dehors de l’Humanité » !!! (Je cite là votre discours sur le terrorisme !).

 


Dois-je vous remémorer, Monsieur le Président de la République, ce qui s’est passé à l’indépendance, cette curée envers tout ce qui était français ou pro-français – et je n’évoque pas seulement les « Européens », mais tous les Musulmans, qu’ils aient été élus de la nation française, ou soldats engagés pour défendre la France ? De l’aveu même de votre homologue algérien, des douars, des mechtas, vieillards, femmes et enfants compris, ont été entièrement et effroyablement massacrés, parce qu’un seul Harki s’y était réfugié !!! Certains historiens chiffrent ces malheureuses victimes à 150.000, mais jamais nous ne saurons la vérité sur cette sanglante, et ô combien brutale, épuration !!!

 


Est-ce cela que vous appelez « lucidité » ? Évidemment, il y a eu Sétif, Guelma, et Kherrata, nul ne le nie… Mais vous vous êtes bien gardé de préciser qu’en ces lieux, il s’agissait d’une répression, certes aveugle et disproportionnée, mais justifiée par le fait que la France avait été attaquée au travers de centaines de ses citoyens innocents, atrocement massacrés… Et vous avez poursuivi en disant que la France avait manqué, le 8 mai 1945, à ses valeurs universelles…. La France ? … Comment pouvez-vous être aussi ambigu ? Votre discours du 20 décembre, c’est bien vous qui l’avez prononcé, et non la France qui, depuis des mois, vous crie : NON A LA REPENTANCE ! La répression des massacres de Sétif et Guelma, ce n’est pas la France qui l’a ordonnée, mais bien celui qui a toujours fait couler le sang, français de préférence, et là il fallait nommer clairement l’ordonnateur de cette répression, le Président du Conseil de l’époque : CHARLES DE GAULLE, aussi responsable de la répression aveugle de Sétif que de l’Épuration en France !

 


Peut-on humilier davantage le pays dont on est le représentant ? Oui, et c’est une performance que vous aviez déjà accomplie, avant de prononcer ce discours calamiteux, en rendant hommage à Maurice Audin, coupable de haute trahison envers la France, traître à son pays en temps de guerre ! A-t-on jamais vu le Chef d’un État rendre hommage à un compatriote ayant collaboré avec l’ennemi, contre son propre pays en guerre ? Combien de soldats français ont trouvé la mort dans ce conflit par la faute de M. Audin et ses semblables ? Même les pires dictateurs n’ont jamais agi de cette manièreAh ! Oui… Les valeurs universelles de la France ont été bien malmenées, en Algérie, les 19 et 20 décembre 2012, et, malheureusement, par celui qui est censé la représenter, défendre sa dignité et son honneur, mais qui n’a cessé de l’abaisser, de la flétrir et de la souiller…

 


Vous avez cité des écrivains algériens dont nous ne désavouons pas le talent, mais vous avez, sciemment, oublié le plus célèbre, le plus doué d’entre eux, celui qui rafle tous les prix littéraires à l’heure actuelle, celui dont les qualités de narrateur n’ont qu’un seul défaut : exprimer la vérité !

 

 

 

 Alors, juste pour vous rafraîchir la mémoire, j’invoquerai Boualem SANSAL, avec lequel je fraternise depuis longtemps, celui qui affirme à notre déléguée générale Anne CAZAL dont il est très proche : « Tu es plus Algérienne que tous ceux qui vivent dans ce pays ! »… Celui qui a osé écrire, et ce sera ma conclusion : « Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous qui sommes ses enfants !».

 


En vous remerciant de bien vouloir prendre en considération les termes pesés du présent courrier,

 


Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression du respect que je dois à votre haute fonction.

                                                                                               Jean-Marie AVELIN

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 19:26

 

Le voyage de la contrition ?

Ce voyage n’est pas celui qui réconciliera les Français d’Algérie avec les socialistes ni encore moins avec ce pouvoir algérien se présentant en martyr d’une indépendance acquise seulement... de par la volonté du pouvoir gaulliste, en 1962.

François Hollande va là-bas, fouler le sol de ma terre natale mais avec le sentiment que pendant 132 ans rien de positif ne s’est créé ou produit. Fort de sa conviction de socialiste progressiste nous ne sommes pour lui que des fascistes, des profiteurs d’un peuple. Le Président aveugle oublie l’épopée de ce territoire maghrébin pris en tenailles entre le Maroc et la Tunisie et qui au fil des siècles fut soumis aux envahisseurs Grecs, Romains ou Turcs avant que la France ne libère du joug de l’esclavage les Berbères et les Kabyles sous la lame du yatagan Maure et ne donne aux Juifs la liberté qu’ils n’avaient pas.

Nous sommes hélas dans le temps des socialistes, le temps faux où il faut renier ce que notre civilisation a construit avec la colonisation, en prenant certes, mais en donnant beaucoup. Cela c’est du passé ! Aujourd’hui, faut-il s’excuser et se repentir ? François Hollande est-il prêt à reprendre cette formule épiscopale ? Est-il clairvoyant lorsque ses thèmes de ce temps de la tragédie sont abordés à contresens, à contre-histoire en ignorant le vrai drame de l’Algérie française et de ses habitants face à l’histoire obscure du FLN ?

A ce sujet, que nous proposent nos médias ces jours-ci, en fonction du voyage présidentiel ? Des bouts d’une histoire incomplète où seuls les Algériens sont mis à l’honneur et se plaignent de nous ! Mais qui a vaincu le paludisme et le choléra de cette terre insalubre ? Qui a construit des écoles et donné une éducation à ceux qui deviendront des terroristes ? Pourquoi occulter les crimes, les exactions du FLN dans leurs émissions ? Nos journalistes, sans foi ni loi adoubent au temps des socialistes, acquiescent à la critique hypocrite des Algériens, et à ce jour pas un reportage ne met en relief l’Exode des civils après les tueries et les assassinats des Européens et des Musulmans qui croyaient en la France. Rien, qui évoque la souffrance d’un peuple abandonné et fuyant la mort. Rien des Harkis et de leurs familles, torturés, assassinés dans le bled parce que l’armée gaulliste et je le précise bien, pas l’armée française ni celle qui a fait l’Indochine, les a laissés entre les mains des bourreaux du FLN. François Hollande est-il conscient de notre honte à le savoir rendre hommage à la figure d’un traître à la France, ce triste Audin, suppôt du FLN ? Est-il à ce point obnubilé par son souhait d’humanisme progressiste pour s’incliner sur un sol, une terre, qui a été rebelle et ne veut pas reconnaître sa part de tragédie ?

Je veux bien qu’un jour, la France tende la main au peuple algérien, mais pas à ses dirigeants actuels dont la propagande fait d’une terre, donnée par le gaullisme, une terre gagnée ! Pas à ces anciens tortionnaires de civils chrétiens et musulmans ; pas à ces tueurs de femmes et d’enfants de Harkis qui croyaient en la Nation française.

 Je veux bien qu’un jour, nous nous serrions la main, en hommes ! Pas à la manière du Président des Français qui semble se présenter comme un bourgeois de Calais en donnant à la France ce rôle malsain de coupable, comme le démontrent ses gestes sur le 17 octobre 1961 a Paris ou le 19 mars à Evian.                                                                                                                            

Il y a eu la colonisation, il y a eu l’évolution d’un territoire en friche, puis il y a eu la guerre et ses drames, mais les Pieds-noirs ne sont pas que des fautifs !

Ce pays je le croyais mien ! Nombreux, nous y étions nés et nous y vivions après l’avoir construit ! Pourquoi sommes-nous les proscrits, en Métropole ? Pourquoi cette spoliation de la vérité au profit du mensonge ?

J’ai écouté l’interview de François Hollande à Alger, le 19 décembre... Après les embrassades algériennes, il m’a surpris. Ainsi « ni excuse ni repentance », annonce-t-il. Mais je me méfie... L’attitude reste sournoise comme un piège ! Un pas en avant et un coup d’arnaque avec la reconnaissance de la « manifestation FLN du 17 octobre 1961 », puis un pas en arrière, « non à la repentance ! » à Alger, précédé d’un coup de Jarnac : « la reconnaissance du 19 mars en cérémonie officielle de fin de guerre ! » Qui est-il ce Président de la République influencé par les associations gauchistes qui dénaturent et mentent sur la réalité de ces événements ?

On pouvait croire à un instant de bon sens, de clairvoyance, ce 19 décembre, mais comme d’habitude François Hollande retombe dans ses travers socialo-communistes. Au discours à l’assemblée algérienne le 20 décembre, ce n’est que contrition sournoise qui atténue grandement son « non » à la repentance... « Les souffrances du peuple algérien.... la colonisation atroce... l’agression contre le peuple algérien... la négation de son identité ! » Pourquoi évoquer Sétif et cette légende d’un trop grand nombre de morts ? Des moments de l’histoire colportés et falsifiés pour le plaisir du mensonge et de l’accusation du temps gaullien (le général était au pouvoir), ensuite du temps des colonies !

Cette France socialisante et communisante du doute et de la haine, comme celle de De Gaulle, ne se rappelle-t-elle pas qui l’a sortie des griffes de l’étranger ? A-t-elle si peu de cœur pour ne pas admettre les prouesses de l’armée d’Afrique qui l’a libérée ? Regrette-t-elle de ne pas être esclave ? Il me semble qu’à l’aube de ce XXI e siècle nous y courons avec notre inclination à voir dans l’Orient notre nouveau Messie, financier, économique et spirituel !

En tant que Pieds-noirs, nous nous sommes toujours élevés contre cette faillite du pouvoir ; son laisser-aller inconscient face à un communautarisme envahissant.

Nous avons toujours espéré en une France forte, responsable de son passé et tournée vers un avenir aujourd’hui imprécis. Nous ne souhaitons pas que le pays soit sali par la médisance politicarde, ni celle du gaullisme ni celle de la gauche malheureusement au pouvoir. Quel visage montre en Algérie François Hollande ? Celui d’un Janus ! Il oublie les souffrances des Pieds-noirs, les crimes et les disparitions, il oublie le rôle de cette armée française qui avait vaincu la rébellion et que le gaullisme a emprisonné ; il oublie les musulmans fidèles à la Nation. Comme les journalistes sectaires, il ne parle que des Algériens sans se rendre compte que ce peuple souffre de ses politiciens véreux et enrichis sur son dos.. Face au gouvernement algérien agressif et haineux, nous voulons un gouvernement français ferme et déterminé sur les événements du passé et sur des options sans arrangements pour le présent et le futur !

                                                                                                                                 

Il y a maldonne avec les socialistes qui se fourvoient dans l’ambigu sinon la repentance ! Le passé existe mais nous ne méritons pas d’être dans le temps de la flagellation. Il y a longtemps que les Pieds-noirs ont donné leur version de l’histoire et il est temps que les Algériens sortent de leur surenchère mensongère et mémorielle et ne fassent pas du passé de la colonisation le seul coupable des événements anciens.

Un partenariat France-Algérie ? Pourquoi pas, lorsque cet Etat sera libéré de ses démons FLN ; que le pays sera devenu véritablement une nation, ne l’oublions pas... acquise de par la volonté gaulliste en juillet 1962 et non par les armes dont le terrorisme se vante. Un pays indépendant, avec un nom que nous lui avons donné ! Une Algérie indépendante depuis bien moins de temps que nous, les Pieds-noirs, avons habité cette terre.

Un partenariat à venir ? Avec un gouvernement qui reconnaisse son temps des assassinats d’Européens, ses luttes fratricides et les mensonges à son peuple. Un gouvernement algérien non soumis à la dictature en place et débarrassé de la montée d’un islam rétrograde et dangereux.

Est-ce possible que cela ? Oui, dans la mesure où les Algériens feront amende honorable sur un passé qu’ils déforment et que les socialistes se souviendront que la France est une grande Nation !

                                                                       Robert Charles PUIG / décembre 2012

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 19:19

 

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