Le Dauphiné Libéré
Le Dauphiné Libéré
Après la mort quasi simultanée, hier, de deux jeunes français otages au
> Niger et du 53ème militaire français tombé en Afghanistan, le Général
> ROUDEILLAC (2S) a voulu "poster",
> sur le Blog du Figaro, le message dont le texte est rapporté ci-dessous.
> Ce message a été refusé "au nom des dispositions de la charte d'éthique
> du journal"
>
>
> "Deux Français se font tuer au Niger, un sous-officier français se fait
> tuer en Afghanistan.
> Que font les médias?
> Face à ces trois destins cruels, ils relèguent au second plan de leurs
> préoccupations la mort en service du militaire français, pour commenter à
> souhait la fin tragique de deux hommes,
> qui avaient fait le choix de se rendre au Niger, pour des raisons qui leur
> étaient propres.
> Et en cela réside la différence avec le 53° militaire tué au combat. Ce
> militaire s'est rendu en Afghanistan sur ordre de la France ou plus
> exactement sur ordre des représentants politiques des Français.
> Cette obéissance aux décisions de la Nation mériterait de ne pas passer au
> second plan.
> Ce sous-officier tué au combat mérite donc notre compassion.
> La France doit se sentir responsable de ce qui lui est arrivé.
> Les médias feraient bien de souligner la grandeur du sacrifice consenti et
> du métier des armes, la noblesse de l'obéissance aux décisions de la
> démocratie,
> le respect que se doit d'avoir la nation à l'égard de ses armées et de ses
> enfants qui acceptent de servir, sans compter.
> Mais le plus insupportable demeure l'indifférence, voire le mépris de
> certains faiseurs d'opinion, convaincus de détenir la vérité."
>
> Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !!
La Patrie
Copie d'un élève de classe de 3ème, classé en 1976 lauréat national dans un concours écrit sur le thème de "la Patrie"
Le sujet exact était : Que signifie pour vous le mot Patrie ?
Etranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ». Si tu as une mère et si tu l'honores, c'est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c'est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c'est cet héritage intellectuel qu'ils m'ont laissé pour le transmettre à mon tour.
Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d'Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d'Avallon, l'élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l'épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N'oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Génissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.
Mais si la France, ma patrie, n'était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l'excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l'humanité toute entière. Sais-tu par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse, conservée à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.
Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la patrie, comme je vous suis reconnaissant de m'avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres !De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres, que de dévouements, que de sacrifices !
Et toi mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu'ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d'une foi vivante. Ma patrie, bonne et pieuse, a vu naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint-Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d'Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d'Arc à la petite Thérèse, de l'épopée de l'une à la vie si simple de l'autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d'entre elles, s'est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !
Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j'aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu'elle me donne, je désire transmettre cet héritage. Ne crois pas que cet amour que j'ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu'un fils ne gagne rien à critiquer sa mère. C'est en grandissant lui-même qu'il la fait grandir. Si je veux ma patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.
La France, ma patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l'aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés et, loin de m'appauvrir de ce don, je m'enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l'abîme pas, ami étranger, la France, ma douce patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, ne la démolis pas car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre.
Après la mort, la veille, du capitaine Benoit Dupin, du 2e REG, un autre militaire français a perdu la vie en Afghanistan, le 18 décembre 2010.
Selon un communiqué de la présidence de la République, un sous-officier Jonathan Lefort appartenant aux commandos de Marine (forces spéciales), a été tué lors d’un accrochage avec les insurgés dans la vallée de Bedraou, en Kapisa. Il participait alors à la fouille d’un bâtiment. Un autre soldat français a été blessé au cours de la même opération.
Le militaire tué, un second-maître âgé de 28 ans, appartenait au commando Trepel, basé à Lorient. Cette même unité avait perdu l’un des siens, le premier maître Loïc Le Page, le 4 mars 2006, dans la province de Kandahar. Il est le 52e soldat français tué en Afghanistan depuis la fin 2001.
Par ailleurs, deux autres militaires français, le lieutenant Mezzasalma et le caporal Panezyck, tous les deux appartenant au 21e RIMa, avaient été tués dans la vallée de Bedraou, le 23 août dernier.
Source : Zone Militaire
* * *
Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2010, un détachement de forces spéciales de la brigade La Fayette, engagé aux côtés des forces de sécurité afghanes (ANSF) dans une opération dans le Sud de la Kapisa, a été pris à partie par des insurgés. Au cours de l’accrochage, deux militaires français ont été touchés par des tirs insurgés talibans, l’un d’eux est décédé.
Ils ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul.
Les militaires français étaient engagés avec les ANSF dans une opération de fouille d’une bâtisse suspecte au sud de Tagab à l’entrée de la vallée de Bedraou.
Au total, une cinquantaine d’hommes participaient à cette mission.
Les militaires français ont été confrontés à un nombre important d’insurgés. Un appui aérien, d’hélicoptères français et américains ont appuyé la riposte du détachement français. Une vingtaine d’insurgés ont été tués au cours de cet accrochage.
Le militaire tué et le blessé sont deux officiers mariniers du commando Trépel basé à Lorient.
Source : EMA
Le capitaine Benoît Dupin du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse) a été tué, vendredi matin, lors d'une opération de reconnaissance dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul. Le site de l'état-major des armées précise que l'officier faisait partie, avec deux autres Français, d'un détachement composé d'une cinquantaine de soldats français, américains, roumains et afghans qui préparait l'établissement d'un poste de sécurité afghan. Les éléments de protection ont riposté à l'attaque avec des tirs de mortiers et un appui aérien. La force de réaction rapide du GTIA (groupement tactique interarmes) Kapisa est intervenue et a provoqué des pertes chez les assaillants, qui se sont repliés, poursuit le communiqué de l'EMA. Le communiqué de l'Élysée qui a annoncé, en fin d'après-midi, ce décès, le 51e d'un soldat français en Afghanistan depuis le début de l'intervention française dans ce pays qui est entrée dans sa dixième année, indique que "ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France, au côté de ses alliés, au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan". Le ministre de la Défense Alain Juppé a, lui aussi, loué "le courage des soldats français actuellement engagés sur le théâtre afghan".
Âgé de 34 ans, marié et père d'un jeune enfant, Benoît Dupin s'était engagé dans l'armée pour devenir sous-officier et avait intégré l'École nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) de Saint-Maixent le 1er mars 1997. Sergent, il entre dans les troupes de marine et se trouve d'abord affecté au 2e RIMa d'Auvours, non loin du Mans. Il multiplie les opérations extérieures (Sarajevo, Tchad, Kosovo) avant de réussir le concours d'entrée à l'École militaire interarmes (EMIA) de Coëtquidan et de devenir officier. Il rejoint alors l'arme du génie et arrive le 1er août 2005 au 2e régiment étranger de génie (2e REG - Saint-Christol) comme chef de section de combat. Promu capitaine le 1er août 2008, il était devenu commandant de compagnie en juin dernier. Sa biographie diffusée par l'état-major de l'armée de terre le dépeint comme un officier rigoureux : "Pugnace, le capitaine Benoît Dupin est un officier pointilleux et méthodique. Ne laissant aucune place à l'improvisation, il prépare remarquablement son unité tout au long de la mise en condition opérationnelle avant son départ en opération extérieure."
www.lepoint.fr
Conférence sur " de Gaulle et l’Algérie " et exposition " La Guerre d’Algérie une exigence de vérité "
Organisée par le Cercle Algérianiste de la Drome Ardèche, cette manifestation s’est déroulée pour l’exposition du 4 au 10 décembre dans les locaux du Cercle Algérianiste à Valence au Centre Culturel des Rapatriés 5 rue Digonnet
Lors de l’inauguration , en présence d’une assistance très nombreuse, le Président Bernard Cini a rappelé le souci de perpétuer la mémoire de cette époque tout en respectant la vérité qui avait été bafouée.
Remerciant l’Union Nationale des Combattants du Dauphiné pour le prêt de l’exposition, il rappelait qu’il s’opposerait durablement à la date fallacieuse du 19mars 1962(comme cela avait été fait il y a 18 mois lors d’une manifestation gigantesque à Valence) cette date ayant déclenché les plus grands massacres de la guerre (génocide des Harkis ,assassinats des civils et soldats français, exode de plus d’un million d’Européens dans des conditions dramatiques.)
Précédemment, à l’Hôtel du Département à Valence ,s’était déroulée une conférence sur le thème « de Gaulle et l’Algérie »
Le Général Pichot –Duclos auteur du propos, mais souffrant, avait délégué le Chef de bataillon (H Pierre Chauvet ,secrétaire général de l’Union Nationale des Combattants du Dauphiné., assisté de Jean Pierre Koch pour la partie technique, pour le remplacer dans cet exposé .
Aussi, c’est pendant deux heures ,méthodiquement ,que furent rappelés les faits implacables
qui s ’enchainaient ,depuis le rappel de la personnalité du général, à son retour du pouvoir, de la phase de l’équivoque à l’abandon., puis au drame.
Les récents documents télévisuels traitant des harkis et du même sujet (De gaulle et l’Algérie de Serge Moatti) désignant de Gaulle comme responsable du drame ont sans nul doute contribué à une clarification de l’histoire.
C’est devant une salle comble et passionnée que les questions s’enchainèrent ensuite .
Cette conférence a été dédiée à un héros de la guerre d’Algérie (illustré par un panneau dans l’entrée du Conseil Général de la Drome) le Lieutenant Youssef ben Brahim officier et héros du commando Georges ,assassiné en France par le FLN et dont le nom a été choisi pour la dernière promotion de l’Ecole Militaire d’Application de l’Infanterie
Pour voir les photos :