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La Guerre d'Algérie

23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 16:28

 

C’est sous une pluie battante et dès 6h30 que  le car de plus de soixante adhérents de l’UNC Dauphiné démarre dans la nuit dauphinoise.

Destination Aubagne au centre de commandement de la Légion , autorisation d’accueil donnée par le Général de St Chamas  .

A l’arrivée le soleil de Provence est au rendez vous

le2149 les montagnes de Provence

 

et le Chef de Bataillon Dansseau (diapo 2060) réceptionne avec cordialité  les Anciens Combattants .

 

le2060

Nos amis légionnaires, le Lt Colonel  J.Machu et l’adjt Compostelle assurent l’animation historique légionnaire.

Pendant plus d’heure et demie, il va avec brio présenter l’historique de la Légion Etrangère, le Code  d’honneur du légionnaire, et détailler toutes l’organisation actuelle de la Légion étrangère, depuis le recrutement, la formation, le statut, l’implantation des unités en France et dans les Dom Tom, la spécificité des différentes unités,(parachutiste, cavalier, sapeurs, infanterie, mixte) et leur participation aux OPEX en cours.

Une  superbe brochure ,avec photos, rappelle  l’exposé du Chef de Bataillon Dansseau que nous quittons à regret après lui avoir remis par l’intermédiaire de notre camarade Bernard Rombach  (diapo 2065) Président de l’amicale des anciens  légionnaires de l’Isère notre plaquette :

 La guerre d’Algérie « une exigence de vérité »

le2065

Puis c’est le départ vers le Domaine Capitaine Danjou à  Puyloubiers, structure sociale permettant l’accueil des légionnaires en permission, en convalescence ou en détresse. C’est une création spécifique à la Légion qui n’abandonne jamais les siens.

L’accueil de l’adjudant chef Brun et de son équipe est exceptionnel , la rigueur qualitative de la Légion se retrouvant dans  le repas exceptionnel servi.

le2116 le repas l+®gion

Puis c’est la visite sur le domaine , du musée  des uniformes de la Légion , depuis sa création.

le2146 le musee des uniformes

Enfin incontournable, la boutique de la Légion est prise d’assaut, et  tous les grands crus produits sur le Domaine (AOC Provence Rouges, Blancs, Rosés) avec étiquetage Légion, se retrouvent dans tous les paniers avec tous les autres articles que l’on trouve dans les foyers militaires.

le2214 la caverne d'ali baba de la l+®gion

Un remerciement pour l’organisation au général  de Saint Chamas et au général le Flem, ainsi qu’ au Lieutenant colonel Carpentier et au Cdt Dansseau.

Sans oublier tous nos camarades légionnaires isérois qui se sont impliqués dans cette manifestation, permettant ainsi qu’elle se réalise.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 18:03

 

11-novembre-2012-biviers.jpg
Cet hommage du  11 novembre 2012 réservé traditionnellement aux morts de la Grande Guerre(1914-1918)
est depuis cette année et par la volonté du législateur, dédié aux morts de tous les conflits vécus par la France.
Il fut rappelé les pertes considérables subies : 14-18 1 340 000 morts, 2eme Guerre Mondiale 240 000 morts, Indochine 80 000 morts, Algérie 180 000 morts incluant le massacre des Harkis, toutes les Opérations extérieures impliquant notre nation depuis 1962 (OPEX) incluant l'Afghanistan , ainsi que les victimes du terrorisme islamique,  militaires et civiles sur le sol français.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 15:55

 

Cher(e) adhérent(e), Cher(e) Ami(e),


Notre association dispose d'un blog. Ce blog publie régulièrement des informations sur nos activités et sur l'actualité intérieure comme à l'extérieur.

Ce blog peut être consulté régulièrement si vous avez saisi dans vos favoris : 

 

                                          http://amicale.acb.over-blog.com/ .

 

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Amicalement
Le Secrétaire: Jacques Bouissou

jacquesbouissou@hotmail.com

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 17:36

En avant première, l'article qui sera publié dans la Voix du combattant et Générations combattantes.

 

LE CONFLIT ALGERIEN

Histoire et Mémoire-cinquantenaire d’une séparation

 

Journée d’études organisée le 13 Novembre 2012 par l’UNC du Dauphiné, L’Institut de sciences politiques de Grenoble et la Fédération des Soldats de Montagne.

Dès Novembre 2011 Hubert Bornens Président de L’UNC-UDC74 demandait à l’UNC Dauphiné d’entreprendre en Isère une série d’actions afin de commémorer dans l’impartialité et la vérité historique le cinquantenaire de la fin de la tragédie algérienne.

Le lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin, directeur scientifique du projet et membre de l’UNCD, réunissait alors un « casting » prestigieux d’intervenants. Au terme d’une année de travail cette journée d’étude s’est déroulée dans un amphithéâtre comble, sur le campus de Grenoble, devant un parterre d’étudiants, d’anciens combattants et de rapatriés.

 

DIVERS-2441-copie-1.JPG

DIVERS-2425.JPG

13-11-2012-UNC--Journ--e-d---tude---Le-conflit-a-copie-1.jpg

DIVERS-2473.JPG

Mme la ministre Nora Berra

et le général Jean Kervizic

Les étudiants

Les anciens combattants, les Rapatriés

Encadrant Mme la ministre ; Josette Fontanel trésorière et Pierre Chauvet Secrétaire-général de l’UNC Dauphiné.

 

 

Sous le parrainage de Nora Berra, ancienne secrétaire d’Etat à la santé, fille de tirailleur algérien et petite fille de spahi, un aréopage de spécialistes et d’historiens a permis d’aborder ce conflit sous tous les angles utiles. Le général Jean Kervizic nous a fait l’honneur d’ouvrir les débats.

DIVERS-2396.JPG

Le lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin pose la problématique de cette journée de réflexion:

 

 

 

Il y a cinquante ans s’achevait le conflit algérien, dernière guerre de décolonisation conduite par la France.

Au contraire de l’Indochine, l’adversaire de l’armée française, le FLN, ne fut jamais en mesure d’espérer s’imposer sur le plan militaire, ni de remporter le moindre succès tactique. Il s’est agi d’une guerre de basse intensité, au cours de laquelle les pertes françaises, pour cruelles qu’elles furent, restèrent sans commune mesure avec celles subies en Extrême-Orient.

Pourtant, les conséquences n’ont pas fini d’en être mesurées, et cela dans les domaines les plus divers :

 

Au plan politique, le contentieux est loin d’être soldé entre la puissance colonisatrice et son ex-colonie.

Le lien armée-nation en a été durablement affecté, les militaires se trouvant de façon récurrente mis en accusation pour les méthodes de guerre employées.

Ce conflit fut directement ou indirectement à l’origine de mouvements migratoires d’une ampleur inédite (arrivée des pieds noirs ; à plus long terme, immigration économique en provenance du Maghreb).

Les conflits de mémoire sont toujours exacerbés, qu’il s’agisse de celle des pieds noirs, des harkis, ou des Algériens eux-mêmes. Les chiffres mêmes des victimes des différents camps font toujours l’objet d’âpres polémiques. Ces conflits sont un obstacle de taille dans la voie de l’intégration des immigrés d’origine algérienne.

Les tensions liées à ce conflit sont si peu soldées qu’on dispute aujourd’hui avec véhémence de la date officielle de sa fin.

 

En cette année commémorative, au cours de laquelle l’histoire et la mémoire de cette guerre ont été mises à contribution, il apparaissait utile de revenir sur ces événements avec une démarche objective et dépassionnée.

 

Déroulement de la journée d’études :

« Le conflit algérien ; histoire et mémoires  ̶  cinquantenaire d’une séparation »

 

L’Histoire militaire du conflit

Général  Kervizic Président de l’UNC : Panorama des opérations militaires en Algérie

Général  Klein ancien commandant de la 27eme BIM : Le général Faure et la 27ème DIA en Kabylie

Lieutenant-colonel Deleuze : Le 6ème BCA en Algérie

Général Barde : La gendarmerie en Algérie

J.W Dereymez, professeur de Sciences politiques à l’IEP: La ligne Morice, essai de limologie

DIVERS-2480.JPG

Serge Cattet  , agrégé d’histoire, écrivain :

Les SAS dans la guerre d’Algérie

 

Déchirures liées au conflit

Lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin : Entre légitimité et légalité, le drame de l’armée française en Algérie

Jean-Jacques Jordi, historien : Les crimes et les exactions du FLN après le 19 mars 1962

Professeur Crespo,  docteur en histoire : l’accueil et l’intégration des rapatriés d’Afrique du Norden France

Mémoires du conflit et transmission

Colonel Grosjean ancien chef de corps du 67eme BCA : La mémoire des harkis

Maurice Calmein, fondateur du Cercle Algérianiste : La mémoire des rapatriés

Emmanuelle Comtat, chercheuse associée au laboratoire PACTE : Transmission de la mémoire des rapatriés aux jeunes générations

Karin Dupinay-Bedford enseignante à l’ IEP, chercheuse associée au laboratoire PACTE, docteur en histoire : Perceptiondu conflit parmi les jeunes générations, enquête auprès des étudiants

-°-°-°-

Une publication universitaire rendra compte de ce colloque.

Toutes les interventions ont été enregistrées, les vidéos correspondantes peuvent être visionnées :

 http://amicale.acb.over-blog.com/article-colloque-le-conflit-algerien-liens-vers-les-videos-112541821.html

Contacts : Pierre Chauvet, JM Béringuier, Serge Font, Jean-Pierre Martin

Email : amicale.acb@live.fr

 

 

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:23

LE CONFLIT ALGERIEN

Histoire et Mémoire-cinquantenaire d’une séparation

 

Journée d’étude organisée le 13 Novembre 2012 par l’UNC du Dauphiné, L’Institut de sciences politiques de Grenoble et la Fédération des Soldats de Montagne.

Sous le parrainage de Nora Berra, ancienne secrétaire d’Etat à la santé, fille de tirailleur algérien et petite fille de spahi, un aréopage de spécialistes et d’historiens a permis d’aborder ce conflit sous tous les angles utiles.

 

Il y a cinquante ans s’achevait le conflit algérien, dernière guerre de décolonisation conduite par la France. Les conséquences n’ont pas fini d’en être mesurées, et cela dans les domaines les plus divers :

 

Au plan politique, le contentieux est loin d’être soldé entre la puissance colonisatrice et son ex-colonie.

Le lien armée-nation en a été durablement affecté, les militaires se trouvant de façon récurrente mis en accusation pour les méthodes de guerre employées.

Ce conflit fut directement ou indirectement à l’origine de mouvements migratoires d’une ampleur inédite (arrivée des pieds noirs ; à plus long terme, immigration économique en provenance du Maghreb).

Les conflits de mémoire sont toujours exacerbés, qu’il s’agisse de celle des pieds noirs, des harkis, ou des Algériens eux-mêmes. Les chiffres mêmes des victimes des différents camps font toujours l’objet d’âpres polémiques.

Les tensions liées à ce conflit sont si peu soldées qu’on dispute aujourd’hui avec véhémence de la date officielle de sa fin.

 

En cette année commémorative, au cours de laquelle l’histoire et la mémoire de cette guerre ont été mises à contribution, il apparaissait utile de revenir sur ces événements avec une démarche objective et dépassionnée.

 

Déroulement de la journée d’études :

« Le conflit algérien ; histoire et mémoires  ̶  cinquantenaire d’une séparation »

 

Ouverture du colloque

 Voir la vidéo 

 

Intervention de Mme Nora Berra

 Voir la vidéo 

 

Madame la ministre,

Je vous prie de trouver ici le témoignage de reconnaissance de toute notre équipe pour la belle intervention dont vous nous avez honorés.

Avec vos mots profonds, votre élégance, votre parcours émouvant, vous avez su charmer tout l’auditoire et apporter à cette importante manifestation l’aura qu’elle méritait.

Nous savons votre temps précieux, et nous sommes d’autant plus sensibles à celui que vous nous avez consacré.

En notre nom à tous, je tenais encore à vous exprimer toute notre reconnaissance.

Lieutenant-colonel (h) Jean-Pierre Martin

Directeur du comité scientifique

 

L’Histoire militaire du conflit

 

Général  Kervizic Président de l’UNC :

Panorama des opérations militaires en Algérie

Voir la vidéo 

 

Général  Klein ancien commandant de la 27eme BIM :

Le général Faure et la 27ème DIA en Kabylie

Voir la vidéo 

 

Lieutenant-colonel Deleuze : Le 6ème BCA en Algérie

Voir la vidéo 

 

Général Barde : La gendarmerie en Algérie

Voir la vidéo 

 

J.W Dereymez, professeur de Sciences politiques à l’IEP   :

La ligne Morice, essai de limologie

Voir la vidéo 

 

Serge Cattet  , agrégé d’histoire, écrivain : Les SAS dans la guerre d’Algérie

Voir la vidéo 

 

 

Déchirures liées au conflit

 

Lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin : Entre légitimité et légalité,

le drame de l’armée française en Algérie

Voir la vidéo 

 

Jean-Jacques Jordi, historien : Les crimes et les exactions du FLN

après le 19 mars 1962

Voir la vidéo  

 

Professeur Crespo,  docteur en histoire : l’accueil et l’intégration

des rapatriés d’Afrique du Nord  en France

Voir la vidéo 

 

Mémoires du conflit et transmission

 

Colonel Grosjean ancien chef de corps du 67eme BCA : La mémoire des harkis

Voir la vidéo 

 

Maurice Calmein, fondateur du Cercle Algérianiste : La mémoire des rapatriés

Voir la vidéo 

 

Emmanuelle Comtat, chercheuse associée au laboratoire PACTE :

Transmission de la mémoire des rapatriés aux jeunes générations

Voir la vidéo 

 

Karin Dupinay-Bedford enseignante à l’ IEP, chercheuse associée au laboratoire PACTE,

 docteur en histoire : Perception du conflit parmi les jeunes générations,

enquête auprès des étudiants

Voir la vidéo 

 

-°-°-°-

Une publication universitaire rendra compte de ce colloque.

Contacts : Pierre Chauvet, JM Béringuier, Serge Font, Jean-Pierre Martin

Email : amicale.acb@live.fr

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 09:34
Bigeard parmi les siens
 
Par
·         photo-bigeard.jpg
 
Armées. Menacé par l’oubli aux Invalides, il sera un héros de légende au milieu de ses compagnons d’armes à Fréjus.
Le matin du 20 novembre 1953, la météo est franchement maussade au-dessus du Nord-Tonkin. Les avions qui transportent les parachutistes du 6e BPC ont dû attendre 9 heures pour décoller de Haiphong. Ils ont mis le cap sur un village encore inconnu, Diên Biên Phù. Le bataillon doit s’en emparer. Le premier à être largué est le chef de bataillon Marcel Bigeard, 37 ans, guerrier déjà remarqué en Indochine. Les paras sont accueillis au sol par un feu nourri, fusils-mitrailleurs et grenades. Bigeard est à la manoeuvre, exigeant et concentré. À midi, le village est en vue. Une heure et demie plus tard, il est pris. Le coeur du futur camp retranché de Diên Biên Phù est aux mains des Français. La phase initiale de l’opération Castor s’achève, le parcours de gloire de Bigeard commence.
Mardi prochain 20 novembre, à l’heure même où les parachutistes s’emparaient de Diên Biên Phù cinquante-neuf ans plus tôt, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, présideront à Fréjus, d’abord au camp Lecocq du 21e régiment d’infanterie de marine puis à la nécropole nationale, les cérémonies au cours desquelles les cendres du général Bigeard seront déposées parmi celles de ses dix-sept mille frères d’armes du corps expéditionnaire français tombés en Indochine. Enfin ! Ce sera en effet le terme d’un long parcours où la fidélité au soldat l’aura disputé aux obstacles de ce que Bigeard appelait la « jungle politique ».
Il s'était éteind chez lui, à Toul, le 18 juin 2010, à l’âge de 94 ans, sous la garde de ses bérets rouges qui se relayaient auprès de lui nuit et jour. Les honneurs militaires lui avaient été rendus au cours d’un hommage national à Saint-Louis des Invalides. Il avait émis le voeu que ses cendres fussent dispersées au-dessus de cette terre de Diên Biên Phù où il s’était tant battu et à laquelle il avait rendu une visite émouvante en 1994. Mais les autorités vietnamiennes, même tant d’années après la fin de la guerre, refusèrent : pas de cendres ennemies sur leur sol, lequel a pourtant enseveli des milliers de corps de soldats disparus. L’urne funéraire resta donc au crématorium de Toul, en attendant une autre destination. Mais laquelle ?
Ses proches pensèrent d’abord à la nécropole de Fréjus à l’inauguration de laquelle il avait assisté. Mais quelques mois plus tard, le général Bruno Cuche, gouverneur des Invalides, rencontrant son camarade le général Maurice Schmitt, ancien chef d’état-major des armées et lui-même ancien gouverneur des Invalides, lui proposa le transfert des cendres dans le caveau des gouverneurs situé sous la nef de la cathédrale . Schmitt, qui avait été l’un des tout derniers à sauter sur Diên Biên Phù et plus tard l’un des lieutenants de Bigeard, fut aussitôt séduit. Son chef dans le caveau de l’église du soldat, auprès des maréchaux de la monarchie, de l'Empire et de la République ! Il restait une place libre à côté des Kléber, Bugeaud, Leclerc et Juin. Il suffisait d’en convaincre les autorités suprêmes.
Le ministre de la Défense était alors Gérard Longuet, qui aimait de coeur ces militaires dont il avait la charge. Or il se trouvait à la Saint-Michel 2011, fête des paras, sur les terres du 8e RPIMa à Castres. Un autre ancien chef de section de Bigeard, le général François Cann, l’attendait pour lui faire part du message qui circulait entre anciens : “Faites transférer les cendres de Bigeard aux Invalides. Ce geste est attendu.” Longuet s’assura de l’accord de l’Élysée ; il écrivit une lettre à la fille du général, Marie-France Bigeard, pour lui proposer le transfert.
Mais Bigeard n’est pas tout à fait un guerrier comme un autre. Il portait sur la poitrine toutes les croix des dernières batailles de l’empire ; il avait couru pendant quinze ans sur les pistes sans fin de la jungle, de la brousse et des djebels ; il avait rétabli l’ordre à Alger contre le FLN ; il avait bombé le torse sur les Champs-Élysées et créé la “légende Bigeard”. Et après qu’il eut épuisé les joies du soldat, Valéry Giscard d’Estaing l’appela comme secrétaire d’État à la Défense pour redonner du moral à des armées qui en manquaient. Il ne laissait pas indifférent. Admiré par les uns, ce qu’il incarne est suspect pour d’autres.
Devant la perspective du transfert de ses cendres aux Invalides, les communistes s’indignent. Le sénateur PC du Rhône Guy Fischer, qui ne l’a jamais vu de sa vie, parle du « tristement célèbre général Bigeard » ; les Verts de Paris pétitionnent ; les Algériens agitent leurs réseaux. Au ministère des Affaires étrangères, on fait savoir au ministre, Alain Juppé, qu’une telle cérémonie ne serait pas la bienvenue l’année du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. Nicolas Sarkozy, qui avait honoré le commandant Hélie de Saint Marc et rendu hommage aux harkis, est trop occupé par la campagne présidentielle. Gérard Longuet espère quand même que cela resterait possibe en cas de victoire et pourquoi pas à la Saint-Michel 2012...
L’urne funéraire attendait à Toul. Une Fondation Général-Bigeard avait été constituée au mois de juin 2011. C’est elle, et Marie-France Bigeard, qui devaient prendre l’initiative d’une autre cérémonie. C’est ainsi que l’on revint au projet initial, celui de la nécropole de Fréjus. Encore fallait-il l’accord du nouveau ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian. Lui au moins avait connu Bigeard. À la fin du mois de septembre dernier, celui-ci accepta l’invitation, accompagnant sa décision d’un hommage qui faisait hurler sur sa gauche : « Bien plus qu’un chef, le général Bigeard était un meneur d’hommes. Celui vers qui les regards se tournent dans les moments les plus difficiles ; celui qui cultive le goût de l’exigence et de la “belle gueule”[…]. »
La date fut arrêtée ; ce serait le 20 novembre, date anniversaire du saut sur Diên Biên Phù. Mais c’était aussi une date proche du voyage du président de la République en Algérie ; le Quai d’Orsay allait-il protester ? Fréjus n’était pas les Invalides. Le Drian maintint sa décision. Et Valéry Giscard d’Estaing, toujours fidèle à son ancien ministre, annonça qu’il prononcerait un hommage devant la stèle de bronze dévoilée en l’honneur du “premier para de France”.
Photo © ECPAD
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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 09:11

 

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Lundi, 12 Novembre 2012 15:18
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Monsieur le sénateur,

Je lis dans le compte rendu intégral de la séance du 25 octobre consacré à l'examen du projet de loi sur le 19 mars, la façon dont vous  évoquez, au nom du groupe communiste, la figure du général Marcel Bigeard :
« le tristement célèbre général Bigeard, tortionnaire de sinistre mémoire en Algérie comme en Indochine. ».

Il ne s'agit pas d'un dérapage verbal mais d'une basse insulte faite à la mémoire d'un grand chef militaire français à la fois glorieux et populaire.

Monsieur le sénateur, chacun a les héros qu'il peut.
Les vôtres, honorés par le Parti communiste français, s'appellent :
-  Maurice Thorez, qui déserta la France en 1939 pour l'URSS alors que Staline et Hitler signaient le pacte germano-soviétique avant d'envahir la Pologne et de dépecer son territoire ;
- Georges Boudarel, universitaire  aveuglé par l'idéologie totalitaire communiste, qui deviendra commissaire politique, collaborateur du vietminh dans les camps de prisonniers dans lesquels périront 75% des soldats français et plus de 95%  des soldats de l'armée vietnamienne avec lesquels ils étaient détenus et aux côtés desquels ils s'étaient battus pour que le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge indépendants demeurent des pays libres.

Vos héros, ce sont encore ces quelques milliers de militants manipulés et dévoyés, devenus traîtres à leur pays en sabotant le matériel de guerre destiné à nos troupes et en s'en prenant à nos soldats blessés dans le port de Marseille, à leur retour d'Indochine.
Vos héros enfin, monsieur le sénateur, ce sont aussi ces apparatchik du Parti communiste au service des régimes totalitaires comme le fut celui d'URSS pendant plus de 70 ans, qui a écrasé les ouvriers à Budapest en 1956 et les étudiants à Prague en 1968 avant de s'effondrer enfin en 1989.

Ce parti de l'étranger, dont vous êtes pour la France l'un des rares et, souhaitons-le, l'un des derniers spécimens, a toujours cherché à tromper le peuple et à trahir la Nation.
D'ailleurs, par une étrange coïncidence, j'apprends en lisant son blog qu'un de vos amis, monsieur Bernard Deschamps, ancien député du Gard et lui aussi communiste, vient de se voir décerner la médaille du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie par monsieur Boutéflika ... Tout est dit.

En fait, ce que vous haïssez chez  Bigeard, c'est que ce Français, originaire d'un milieu modeste, soit devenu un héros national, admiré par l'immense majorité de nos compatriotes pour avoir aimé passionnément son pays; 
c'est qu'il ait combattu les deux grands totalitarismes du XXème siècle : le nazisme et le communisme, en France, dans la Résistance, et en Indochine, puis le terrorisme en Algérie.

En cette période où le doute envahit les Français, il demeure un exemple de courage et de foi en notre patrie. Et, ne vous en déplaise, le 20 novembre, le général Bigeard sera honoré et admiré à juste titre par tout un peuple reconnaissant.

Veuillez croire, monsieur le sénateur, au profond respect que je porte au Sénat  dès lors que tous ses membres servent d'abord les intérêts supérieurs de la Nation.

Henri Pinard Legry
Président de l'ASAF
(www.asafrance.fr)

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:55

 
Samedi 17/11/ à 15h 25 sur France 3 -
" Les Disparus un silence d'Etat " le nouveau film de Gilles Pèrez , très intéressant à ne pas manquer, un témoignage d'une Algérienne qui se trouvait au petit lac, elle a vu des choses inimaginables.
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:59

 

Voici les photos prises durant la journée d'étude : Le conflit Algérien.

Elles ont été regroupées dans quatre albums que vous pouvez consulter via les liens fournis.l

 

Intervenants

Voir

 

Mme la ministre, Nora berra

Voir

 

 

Acteurs et spectateurs

Voir

 

Débat

Voir

 

 


Colloque---Assistance 2398Colloque---Assistance 2415

Colloque---Assistance 2387Colloque---Assistance 2400

Colloque---Assistance 2390Colloque---Acteurs-et-spectateurs-2477.JPG

Colloque---Nora-Berra--ministre 2467



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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 07:36

 

A l'issue de cette journée d'étude en tous points réussie, notre Président ( pierre angulaire de ce projet ) nous adresse ses remerciements enthousiastes, chaleureux.

DIVERS-2441.JPG

Madame la Ministre Nora Berra, Le Président de l'UNC Jean Kervizic


Bonjour  à toutes et à tous,
 
Ce colloque qui fit amphithéâtre comble toute la journée, s'achève et clos ainsi une année de préparation.
Faisant suite à une demande de notre Président régional Hubert Bornens , et conçu aussitot par notre camarade le Colonel JP Martin (qui en assurera la Direction Scientifique et une intervention sensible), il honore les femmes et les hommes de l'UNC qui ont ainsi apporté leur  force et leur génie pour commémorer à leur façon ce triste anniversaire.
 
Merci donc au Président de l'UNC , le Général Kervizic qui s'intégrera  avec simplicité au dernier moment dans la liste des conférenciers et qui croira aussi à la valeur de témoignage de ce projet, merci encore de l'aide efficace d'Hubert ,President et ami, merci pour la prestation de Serge Cattet, record d'applaudimètre, merci aux Présidents unc-udc voisins qui nous ont fait l'amitié de venir, enfin merci à tous les adhérents de l'unc dauphiné , dans l'ombre et avec le sourire, qui ont permis le succés de cette manifestation.
 
Comme vous le savez , nous avons toujours des projets  , et le prochain sera l'exposition  :  La guerre d'Algerie, "une exigence de vérité" à Fort Barraux à laquelle nous associerons l'UNC73 (Pdt M Fejoz) et les officiers de réserve de Cherchell de la Savoie. Hubert Bornens sera le représentant officiel de l'UNC.
 
Amitié et bonne journée
Pierre Chauvet
DIVERS 2432
Président régional Hubert Bornens et Serge Cattet

DIVERS 2443
Le Colonel Jean Pierre Martin , Madame la Ministre Nora Berra

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