- Mission des Mirage 2000D dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013
- Projection de la Compagnie Epervier de N'Djamena au Tchad vers Bamako au Mali, le 12 Janvier 2013.
- Mission des Mirage 2000D dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013
- Projection de la Compagnie Epervier de N'Djamena au Tchad vers Bamako au Mali, le 12 Janvier 2013.
Ce samedi 19 Janvier 2013
dans la Salle Vauban au Fort Barraux
devant une assistance fournie,
le Lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin
nous a présenté
"l'Armée d'Afrique"
L’armée d’Afrique est intimement associée à l’idée et à la construction de l’Empire. Elle est créée pour les besoins de la première expédition coloniale, la conquête de l’Algérie, et son destin s’identifie si bien à cette épopée coloniale qu’elle disparaît en même temps que s’efface l’Empire, en 1962 en Algérie.
Mais cet outil militaire exceptionnel servira aussi la France en dehors du cadre colonial, notamment quand la survie même de notre nation était en cause, pendant les deux guerres mondiales.
En 130 ans d’existence, l’armée d’Afrique a perdu un million d’hommes au service de notre nation ; ses drapeaux comptaient parmi les plus décorés de l’armée française.
Rolland Daporta
nous a présenté ;
LE TEMPS DES BÂTISSEURS.......TROIS SIÈCLES D’HISTOIRE DE L’ALGÉRIE
Ce documentaire relate la « Piraterie barbaresque » qui sévissait en Méditerranée, la capture et l'esclavage des équipages de navires marchands, les « Expéditions punitives européennes», « l'Intervention française de 1830 », les grands chantiers : « La Santé, L'Agriculture, Les Transports, la Scolarisation, les Infrastructures, Les Ponts et Barrages, Les Ports et Trafic maritime, le Pétrole,.. ». Il est un vibrant hommage aux hommes qui édifièrent ce pays, à leur courage, leur abnégation et leurs souffrances. En 1962 l’Algérie était le pays le mieux équipé d’Afrique. Qu’a-t-elle fait de ces atouts ?
Inauguration réussie de notre exposition ,
La guerre d'Algérie " Une exigence de vérité " au Fort Barraux.
C'est avec grand plaisr et dans la bonne humeur que nombre de Savoyards et Grenoblois ont découvert notre exposition en ce lieu chargé d'histoire, un peu magique.
Lors de son déplacement en Algérie François Hollande s'est confondu en excuses injustifiées. La vidéo jointe, rappelle ce discours que nous n'aurions jamais voulu entendre de la bouche du président de la France. Il y a tout lieu de penser que le film "La valise ou le cercueil " annoncé dans la vidéo et qui sera sur nos écrans de cinéma en février apportera un formel démenti au discours du président.
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Le Félin (fantassin à équipement et liaisons intégrées) est un système combattant. Les équipements dont sont actuellement dotés les combattants débarqués au contact présentent certaines carences (observation et emploi des armes de jour comme de nuit, aides au tir, moyens de communication, de protection). Mais plus encore que les performances individuelles de chacun des équipements dont dispose le fantassin, c'est l'absence de cohérence et d'intégration sur le combattant qui pénalise son efficacité au combat. L'idée d'un système combattant est donc née de la nécessité de rompre avec une logique d'équipement incrémentale qui durait depuis toujours. L'ensemble doit être conçu comme un système d'arme intégré, organisé autour de l'homme et destiné à optimiser ses capacités naturelles........
Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval consistant, en appui des forces armées maliennes, à stopper l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali, le Lieutenant Damien BOITEUX du 4e régiment d’hélicoptères des Forces spéciales a été mortellement blessé alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère.
Né le 24 novembre 1971, le lieutenant Damien BOITEUX aura servi la France durant 22 ans.
père d’un enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil des proches et des camarades du Lieutenant Damien BOITEUX.
Dans l’Antiquité, lorsqu’on voulait effacer de la mémoire collective le souvenir d’un adversaire ? on martelait sur les monuments publics toutes les inscriptions le concernant. C’est ainsi que l’on connaît foule de généraux et de souverains dont les noms ont été ainsi éradiqués des stèles, pyramides, arcs de triomphe, nécropoles et autres édifices religieux ou funéraires.
Un ciseau et un burin suffisaient à la besogne. Enfin… momentanément. Car cette pratique du martèlement a-t-elle empêché l’Histoire de se souvenir de ces hommes dont les ennemis avaient voulu effacer la moindre trace ? Nullement et même au contraire : il est dans la nature de l’homme de vouloir toujours connaître ce qu’on s’efforce de lui cacher !
De nos jours c’est le marteau-pilon médiatique qui fonctionne : quand un adversaire vous embête la méthode est simple. Il suffit, par tous les moyens – moraux et immoraux – de tenter de lui clouer le bec. Il en va ainsi actuellement de la religion chrétienne. Quand j’étais adolescent Guy Béart chantait « La vérité » dans laquelle le refrain dit : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ». L’exécution publique de la foi chrétienne est en marche si j’en juge au matraquage médiatique actuel. Mais qu’est-ce qu’une démocratie sans opposition, sans possibilité pour la minorité de se faire entendre ? Pour avoir la paix il faudrait donc se taire, contre ses convictions, contre sa conscience. Les uns auraient tous les droits, y compris d’éradiquer toute forme de contestation, les autres n’auraient que celui de rentrer dans le rang. Etrange conception des « valeurs de la République »…
L’interdiction de débattre est donc à l’ordre du jour. Pour l’instant on en reste encore aux grandes invectives : le marteau-pilon frappe à droite et à gauche mais son efficacité actuelle n’est pas encore si dangereuse. Jusqu’à quand ? Je suis plongé dans un livre sur la Révolution et je m’étonne de la rapidité avec laquelle on est passé des attaques verbales aux atteintes juridiques. Entre 1792 et 1793 le virage a été rapide pour qualifier les opposants politiques en délinquants et pour décréter la contestation comme un délit puis comme un crime. On connaît la suite.
ROBERT POINARD
vicaire général du diocèse aux Armées françaises