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La Guerre d'Algérie

5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:08

La Saint-Cyrienne

Edito du Président

Paris, le 3 octobre 2013

En grand désarroi !?

Les responsables politiques et les médias savent que le moral des Français est mauvais. Celui de la population n’est pas bien élevé mais plus surprenant, pour la première fois depuis que j’en fais partie, celui de la communauté militaire ne le tire pas vers le haut. Bien sûr les plus jeunes sortent de l’ESM de Saint-Cyr pleins d’espérance et prennent leur section ou peloton avec un enthousiasme admirable et rassurant mais les autres, suivant leur caractère, avancent les mâchoires serrées ou grognent plus ou moins fort. Ceux qui servent en état-major ne me paraissent pas bien différents mais semblent en sus porter la connaissance d’un avenir encore plus sombre. Heureusement pour « l’active » les engagements sur les théâtres d’opération sont des périodes vécues globalement très positivement mais les plus anciens, qui eux aussi ont traversé des moments difficiles, ne peuvent que ressentir de l’amertume en voyant fondre avec une régularité impressionnante, nonobstant le discours officiel, les moyens des armées et notamment ceux de l’armée de Terre.

Les autorités politiques doivent savoir que les inquiétudes sont grandes devant les réformes à répétition que subit la défense. A croire que les militaires sont des cibles privilégiées quand l’Etat n’arrive pas à réformer ailleurs. En quelques années des dizaines de milliers de militaires ont été en réalité « mis dehors » quand d’autres secteurs de l’Etat, comme l’éducation nationale, se montrent toujours rétifs aux volontés de leurs ministres successifs et que le nombre des fonctionnaires augmente de façon totalement déraisonnable, suivant les rapports de la Cour des Comptes, dans les collectivités territoriales. La diminution des responsabilités du commandement génère abattement, colère, amertume ou plus terrible encore indifférence chez ceux qui ont, auraient ou ont eu, à œuvrer pour diriger et administrer en plus de commander. Des civils et/ou des contrôleurs prennent ainsi la place des officiers, généraux ou colonels, qui sont eux totalement investis dans la problématique défense et seuls capables de réaliser cette synthèse souhaitée pour maintenir une armée en rapport avec la responsabilité d’un membre permanent du Conseil de sécurité. Faut-il croire à une situation réversible, oui, mais à quelle échéance et dans quelles conditions je ne saurais le dire.

Le Président, le ministre de la Défense et le CEMA savent que l’opération au Mali est vue comme un succès, de la décision à l’exécution : succès politique illustré par la décision d’engagement et succès militaire pour ceux qui ont planifié, conduit et exécuté une superbe opération. Il serait cependant grave de croire que l’on peut cantonner l’officier aux seules opérations sur le terrain et le dépouiller des autres responsabilités sans créer une rancœur chez ceux qui ne veulent pas quitter l’institution et une hémorragie parmi les plus aptes au départ ou simplement les plus téméraires. Pire encore c’est le lien entre le politique et le militaire qui en serait durablement affecté et cette perspective débouche déjà sur une crise de confiance. Je voudrais que s’efface tristesse et résignation sur les visages de ceux qui ont choisi de servir par vocation et profonde déception chez ceux qui avaient choisi un métier apportant l’aventure mais aussi des responsabilités motivantes.

Les officiers aiment trop la France pour ne pas être profondément respectueux des institutions. C’est pourquoi ce qui est perçu comme du mépris est très mal vécu. Le syndicalisme n’est pas la solution pour être mieux écouté, non pas parce que ce n’est pas efficace mais ce serait un poison. Cela mettrait à mal les principes fondamentaux d’autorité et de responsabilité indispensables à une armée efficace aux ordres d’un Président-chef des armées- élu par les Français. Je suis frappé de voir que la nécessité ou non de syndicats fait l’objet de controverses dans le milieu militaire peut-être parce que certains ont le sentiment que la parole de leurs chefs est devenue inaudible. Pourtant le code de la défense est clair ; s’il limite les droits des militaires et interdit l'existence de groupements professionnels, c'est parce qu'il appartient au chef « de veiller aux intérêts de ses subordonnés ». Si la « base » voit ses chefs écoutés, le risque de syndicalisme est écarté. Il convient d'être vigilant car le dépit peut mener au pire.

Dans le défi d’adaptation de notre pays au monde actuel les militaires ne doivent pas être considérés comme du personnel relevant d’une mission secondaire de l’Etat. Ce grand désarroi c’est au Chef des armées de le combattre pour ne pas décevoir des jeunes générations d’officiers qui servent avec compétence et fidélité dans un monde instable où le volume de forces en cours de réarmement augmente sans cesse. Il ne faut jamais oublier ou sous-estimer l’importance des forces morales dans une armée. In fine qu’en serait-il de la puissance de la France avec une armée « bonzaï » et sans lien solide entre le politique et le militaire ?
 
Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT
 
Président de la Saint-Cyrienne
 
N.B. : Cet éditorial a été adressé au Président de la République

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:01


Bonjour,

Réuni le samedi 28 septembre 2013 à son siège national -  18 rue Vézelay -  le conseil d’administration a procédé à l’élection de son Bureau National.

Ont été élus ou réélus :
 
* Président : Lucien – Louis BAYLE – UNC 75 / AFN : il succède à Jean KERVIZIC qui ne sollicitait pas le renouvellement de son mandat.
 
* Vice – présidents :

-          Gérard COLLIOT      – UNC 78 / AFN

-          Jacques BOUTE       – UNC 50 / AFN

-          Michel RICHAUD    – UNC 13 / OPEX

 
* Secrétaire – général :  Etienne HAFFNER – UNC 68 / AFN
 
* Secrétaire – général adjoint : Alain GUTH – UNC 68 / OPEX
 
* Trésorier – général : Gérard MOUREIL – UNC 85 / Soldat de France : il succède à René MOUTIER qui ne sollicitait pas le renouvellement de son mandat.
 
* Trésorier général adjoint : Bruno GABELLIERI – UNC 77 / Soldat de France
 
* Assesseurs :

-          Loucky LIS                           – UNC 57 / Veuve d’ancien combattant

-          Michel LEBOEUF                – UNC 85 / AFN

-          Pierre POLISSET                – UNC 72  / INDOCHINE

-          Jean – Claude RENARD     – UNC 59 / AFN

-          Henri PROT                         – UNC 36  / AFN

 
Cordialement.

P. SCHMITT
Directeur UNC

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:57

Alors que Jean-Yves Le Drian a détaillé, jeudi, le budget de la Défense, victime de coupes drastiques, le général Jean-Claude Thomann, membre des sentinelles de l'Agora, était l'invité de Jean-Baptiste Boursier, lors du "Soir BFM". Verbatim.

 

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Cent millions d’euros de baisse du budget de fonctionnement de l’armée sur le prochain budget, des réductions des effectifs, sept mille huit cent quatre-vingt-un emplois en moins l’année prochaine. La Défense, comme d’autres secteurs, se serre la ceinture. Bonsoir général Jean-Claude THOMANN.

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN, MEMBRE DES SENTINELLES DE L’AGORA

Bonsoir.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Merci d’être avec nous. Vous êtes membre des sentinelles de l’Agora. Vous avez publié un communiqué dans lequel vous êtes extrêmement remonté, suite à ces annonces de Jean-Yves LE DRIAN. Vous dites qu’on réduit l’armée française à l’état d’échantillon. Est-ce que ce n’est pas un peu exagéré ?

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

C’est un peu fort mais c’est parce que le problème lui-même est grave. Nous considérons qu’il est très grave car notre armée et nos armées sont sur une pente qui est maintenant plus qu’inquiétante. Nous avons d’énormes problèmes. En faisant ce communiqué, nous nous sommes faits un peu l’écho des personnels actifs qui, eux, sont tenus par le devoir de réserve mais nous avons beaucoup de contacts avec eux, donc nous savons à peu près ce qui se passe dans les armées et il est clair que la situation n’est pas fameuse.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Vous nous dites quoi ? Ça veut dire que l’armée française aujourd'hui, selon vous, n’a plus les moyens de défendre le pays correctement ?

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

Écoutez, je vais vous donner un simple petit bilan. Quand on parle des matériels majeurs – les matériels majeurs, c’est par exemple pour l’armée de terre les canons, les chars, les véhicules blindés qui permettent de protéger les personnels, c’est ce qu’on appelle l’infanterie débarquée – nous en avons maintenant moins que la Suisse. Je pense que les Français devraient retenir cela. Nous avons maintenant le niveau à peu près de la Suisse en termes de capacité de matériels majeurs.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Mais en termes d’hommes, plus de deux cent vingt-cinq mille soldats en France aujourd'hui ?

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

Il y en a deux cent vingt-cinq mille dans l’ensemble des armées et des services de soutien. Dans ces deux cent vingt-cinq mille, au terme de la loi de programmation, il y aura plus de quarante mille civils. En fait, on va tourner autour de cent quatre-vingt mille en effectifs pour nos trois armées.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Les gens qui nous regardent posent leurs questions sur Internet, bfmtv.com #lesoirbfm sur Twitter ; c’est Margaux qui relaie.

MARGAUX DE FROUVILLE

Ils s’adressent directement à vous, les internautes. Benjamin vous demande : “Dans un contexte où le terrorisme est à son apogée, baisser le budget de l’armée est incroyable”. Vous partagez cet avis ?

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

Je pense, je pense. Parce qu’il faut qu’on garde des capacités dans un monde qui est incertain. L’impression qu’on a, le sentiment, c’est que nous sommes en train de baisser plus que dangereusement la garde. Je rappelle que le Sénat l’année dernière a sorti un rapport qui faisait un peu l’état des lieux sur les moyens des armées, leur capacité, et il a appelé cela "la juste insuffisance de nos armées". Nous ne sommes plus dans la juste insuffisance : nous passons maintenant, avec la loi de programmation qui va être votée, à la totale insuffisance.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Jean-Claude THOMANN, vous dites : “l’absence actuelle de menace miliaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire”. On peut espérer que vous ayez tort tout de même et qu’enfin, les peuples aient appris du passé et qu’on entre plutôt dans une période d’accalmie. Vous avez réellement la sensation qu’à n’importe quel moment, une guerre peut nous menacer ?

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

Non, évidemment pas à court terme. Ceci dit, vous avez entendu parler de ce qu’on appelle les surprises stratégiques. Les surprises stratégiques, ce sont des choses qui arrivent tout d’un coup, assez brutalement, parce que quelque part une situation se dégrade énormément et on se retrouve face à des situations extrêmement compliquées qu’il faut résoudre. Les leçons de l’Histoire, les responsables sont payés pour tenir compte des leçons de l’Histoire. Les leçons de l’Histoire montrent qu’aucune situation géopolitique n’est stable et figée définitivement et que tout peut évoluer rapidement.

JEAN-BAPTISTE BOURSIER

Une dernière question, Jean-Claude THOMANN. La France a été saluée internationalement après son intervention au Mali par la qualité de ses hommes, la qualité de son opération militaire.

GENERAL JEAN-CLAUDE THOMANN

Oui. Je tiens à souligner cette extraordinaire qualité. Elle est d’autant plus extraordinaire que ce qu’on n’a pas trop dit, c’est que sur le plan des matériels, ce n’était pas du tout extraordinaire. Je pense d’ailleurs que si la presse n’a pas eu accès à certaines choses, c'est parce que d’abord les militaires sont fiers et tenaient à montrer que ça marchait, mais ils ont fait des prodiges de système D, d’acrobaties pour que ça marche. Et avec la prochaine loi de programmation, nous ne serons sans doute plus capables de mener une opération comme celle du Mali. Il faut savoir qu’actuellement la disponibilité moyenne de nos matériels n’est même pas de cinquante pourcents. Ça veut dire qu’un matériel sur deux est soit stocké, soit en attente de pièces pour être réparé.

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:50


Le général Jean-Claude Thomann , ancien patron de la force terrestre, resté lillois après son passage en deuxième section, reste un activiste de la pensée militaire et un ardent défenseur de l'institution. Il nous a fait parvenir le " Manifeste pour la sauvegarde des armées ", rédigé par le cercle de réflexion Les Sentinelles, auquel il appartient. Ce cercle regroupe de manière informelle des officiers généraux et supérieurs des trois armées.

Pour le général Thomann, " c'est une première manifestation publique du désarroi qui croît de manière extrêmement inquiétante dans nos armées paupérisées. " Ce manifeste dénonce " la dégradation continue et irresponsable " des capacités d'action militaire " en s'abritant derrière un parapluie nucléaire illusoire ".

Pour ces militaires, on transforme " progressivement l'outil militaire en simple société de service de second rang ". Ils vont jusqu'à accuser les politiques de " renoncer à leur premier devoir vis-à-vis de leurs concitoyens " et entendent mobiliser pour " mettre fin à l'entreprise de démolition systématique qui affecte l'institution militaire ". Bigre.

Voici le texte intégral de ce manifeste...

 

MANIFESTE POUR LA SAUVEGARDE DE NOS ARMEES


 

Le démantèlement de l’institution militaire arrive à son terme. Infiniment plus que l’actuelle disette budgétaire, la fin de la guerre froide, les impératifs de l’Etat-providence et la volonté des « post modernes » d’en finir avec le « fracas des armes » ont été les abrasifs les plus puissants pour réduire, en moins d’un demi-siècle, l’armée française à l’état d’échantillon. La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche.

Le couronnement de cette efficace entreprise de démolition a été de placer la haute hiérarchie aux ordres d’une administration civile de défense qui prospère sans frein, au prétexte de recentrer les militaires sur leur cœur de métier. Le soldat, « ravalé à la fonction d’homme de peine de la République », est prié de verser son sang dans le silence et l’indifférence en se soumettant aux règles strictes d’un devoir d’Etat pourtant largement déserté par ceux censés le faire mettre en œuvre et le faire respecter.

Ce désastre consommé ne peut plus être confiné sous l’éteignoir d’un « devoir de réserve de la grande muette », caution hypocrite et confortable à la disposition de tous les habiles pour esquiver dans le confort de la chose publique leurs responsabilités envers la Nation.

DES FAUTES MULTIPLES


C’est en effet une grande faute que de sacrifier le bras armé de la France au gré des idéologies de rencontre et de quelques embarras financiers.

C’est une faute en regard du monde tel qu’il s’organise et dont chacun sait qu’il réservera de fâcheuses surprises. L'absence actuelle de menace militaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire. Son calme apparent ne doit pas masquer les reconfigurations géopolitiques qui marginaliseront, pire élimineront sans pitié les nations au moral défaillant.

C’est une faute vis-à-vis de la sécurité des Français de faire ainsi disparaître un pilier majeur de la capacité de résilience du pays face à une éventuelle situation de chaos, dont nul ne peut préjuger le lieu, l’heure et la nature. Pour y faire face, seule une force armée peut et doit offrir les moyens suffisants, servis par des hommes et des femmes structurés par les valeurs puissantes du devoir et de l’obligation morale.

C’est une faute d’éliminer l’une des institutions « fabriques de liens » dont la France a un urgent besoin face à l’action déterminée de forces centrifuges, dont elle est coutumière, et mises généralement au service d’intérêts particuliers et communautaristes.

Il est donc plus que temps de rétablir  la puissance et l’efficacité d’une institution d’Etat « pour le dedans comme pour le dehors » et de permettre à la France de se remettre à penser en termes de risques et de puissance stratégique. Elle en a les moyens. Elle doit le faire sans l’attendre d’une Europe, puissance inexistante, ou d’une soumission transatlantique délétère voire de plus en plus illusoire.

QUE RETABLIR, ET COMMENT ?


Les voies et moyens pour rétablir une institution, désormais comateuse, sont nombreux et divers. Ils n’attendent qu’une impulsion réparatrice, après des décennies de mesures irresponsables. Ils ne pourront, cependant, faire l’économie d’un certain nombre de dispositions, dont l’abandon ou le travestissement ne sont plus acceptables.

D’abord, un budget décent qui permette à nos soldats de disposer de l’entraînement et des équipements nécessaires, et au politique de s’engager sans le soutien déterminant des Etats-Unis, tout en évitant le stupide tout ou rien nucléaire.

Ensuite, des hommes et des femmes en nombre suffisant. Rien d’efficace et de durable ne peut se faire sans des effectifs capables de marquer dans la durée, sur et hors du territoire national, la volonté et la détermination de la Nation.

Avec, bien entendu, une organisation des forces parfaitement univoque, tout en faisant la répartition qui convient entre des professionnels en nombre suffisant et les citoyens en armes qui doivent impérativement revenir au centre de notre dispositif sécuritaire et identitaire.

Enfin, une répartition équilibrée, entre l’exécutif et le Parlement, des responsabilités qu’autorise la Constitution, laissant au militaire le devoir d’exercer librement son conseil, tout en administrant et mettant en œuvre les forces autrement que par le canal malsain d’une administration de défense d’autant plus intrusive qu’elle se sait irresponsable.

Autant de mesures indispensables qui seront déclinées, point par point, dans des documents à venir et dont les signataires du présent document demanderont, avec détermination et constance, la réalisation pour le bien public.

Il est grand temps de rénover et de renouveler le contrat de confiance de la République avec ses soldats. S’il n’est pas trop tard, il devient urgent de lui redonner la vigueur indispensable sans qu’il soit besoin de recourir à des formes de représentation qui, bien qu’étrangères à notre culture militaire, pourraient s’avérer, un jour peut-être proche, le seul moyen pour nos soldats de se faire entendre.


Le 30 septembre 2013


Les Sentinelles de l’agora

 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:36

Hautes-Alpes: L'adjudant Blandine Perroud, championne de parachutisme et membre de l'équipe de France militaire (ETAP), est décédée des suites de ses blessures au CHU de Grenoble. Après un jour dans le coma, cette championne de parachutisme a perdu la vie dans l'accident dramatique qui est survenu mercredi en fin de matinée.

Hier, Blandine Perroud, âgée de 36 ans a fait une grave chute d'environ 40 mètres sur l'aérodrôme de Gap-Tallard. Il semblerait qu'un problème d'ouverture de parachute soit à l'origine de l'accident. Sa voile s'est ouverte mais elle a "twisté". Blandine aurait donc tenté de se défaire avec ses jambes mais sans succès.  Puis, elle aurait entamé sa procédure de secours.

Blandine Perroud qui s'entrainait en vue de l’échéance majeure de la saison, les championnats du monde militaires qui se dérouleront à Qionglai . 

Blandine Perroud avait sauté le 14 juillet dernier sur la Concorde à Paris.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:42
  
30 septembre 2013 – 11:22  
Dans un entretien accordé au quotidien Le Temps, en août dernier, le président de la Confédération suisse, Ueli Maurer, qui assume aussi les fonctions de ministre de la Défense, avait insisté sur la nécessité de s’adapter aux nouvelles menaces, lesquelles restent difficile à cerner.
“Après les échecs en Irak et en Afghanistan, précisément malgré ces moyens lourds, nous ne croyons plus à ce type d’agression avec pluie d’obus en Europe. Les dégâts collatéraux seraient trop importants. Par contre, nous ne savons pas exactement quelles armes seraient utilisées et donc de quoi nous aurions besoin pour notre défense”, avait-il expliqué.
Toutefois, il n’avait pas écarté l’idée d’un conflit sur le Vieux Continent. “Je n’exclus pas complètement qu’un jour, l’Europe puisse être entraînée ou touchée par un conflit armé. Mais avec d’autres armes”, avait-il avancé. Mais la seule menace auquel la Suisse se prépare est liée à une éventuelle chute de la zone euro et ses conséquences. Le même Ueli Maurer avait ainsi estimé, l’an passé, que les armées européennes ne seraient plus en mesure de faire face à une situation pouvant dégénérer.
D’ailleurs, le scénario d’un éclatement de la zone euro préoccupe l’état-major suisse depuis maintenant 3 ans. Son chef, le général André Blattman, avait ainsi présenté devant la  Commission de la politique de sécurité (CPS) une carte des menaces selon laquelle il fallait accorder une attention toute particulière à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie – alors tous en difficultés financières – ainsi qu’à la France, qui, à l’époque, restait encore très bien notée (avec le fameux triple A) par les agences de notation. Et d’estimer que ces pays pouvaient connaître “des situations” marquées par des “troubles sociaux” susceptibles de provoquer un afflux de réfugiés en Suisse.
Ce scénario avait ainsi fait l’objet de l’exercice militaire Stabilo Due, en septembre 2012, avec la mobilisation de 2.000 soldats suisses, censés se préparer à des “troubles, des attentats et des actes de violence” causés par “l’instabilité d’une partie de l’Europe spécialement délimitée géographiquement pour l’occasion.”
Un an plus tard, d’autres manoeuvres, appelées cette fois Duplex-Barbara, ont porté sur le même thème. Sauf que le scénario retenu concerne plus particulièrement la France… imaginée comme étant en déroute financière et désintégrée en plusieurs entités régionales.
Ainsi, du 26 au 28 août, révéle Le Matin Dimanche, les forces suisses – une brigade blindée, au moins, a été engagée – ont dû repousser une invasion lancée par la “Saônia”, un territoire correspondant au Jura français, pour aller récupérer l’argent que la Suisse lui avait “volé, en défendant trois points de passage proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève.
Toujours selon ce scénario, la “Saônia” était appuyée par une organisation paramilitaire appelée BLD (Brigade Libre de Dijon). En gros, les planificateurs suisses ont puisé dans l’histoire et ont dû s’inspirer des batailles de Grandson et de Morat qui opposèrent la Confédération aux troupes de Charles Le Téméraire, le Duc de Bourgogne, en 1476…
Cela étant, le commandant de la brigade blindée suisse, Daniel Berger, s’est voulu rassurant. “L’exercice n’a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues. Des villes françaises sont citées uniquement pour donner des échelles réelles aux soldats”, a-t-il expliqué.
 

Un exercice militaire suisse basé sur une attaque française
- Publié le 29/09/2013 à 12:43
L'armée suisse a imaginé une attaque de la France contre la Confédération dans l'exercice 2013 des brigades blindées de Suisse romande, qui s'est déroulé du 26 au 28 août, révèle le journal Le Matin Dimanche.
Concrètement, l'armée a imaginé que la France, en complète déroute financière, s'est désintégrée en plusieurs entités régionales, sous l'effet de la crise, et l'une d'elle, baptisée "la Saônia" a décidé d'attaquer la Suisse, forcée ainsi de se défendre, selon le scenario retenu.
L'exercice, appelée Duplex-Barbara, est fondé sur une invasion de la "Saônia", soit le territoire du Jura français, à partir de trois points de passage, proches de Neuchâtel, Lausanne et Genève, selon une carte reproduite par le journal, qui a pu consulter les détails de l'opération.
Une organisation paramilitaire proche du gouvernement de la Saônia, et appelée BLD (Brigade Libre de Dijon) veut "venir chercher l'argent que la Suisse a volé à Saônia", selon l'exercice militaire et organise des attentats en Suisse.
En 2012, l'exercice militaire suisse, appelé "Stabilo Due", prévoyait la chute de l'euro, entraînant un chaos social en Europe et un afflux de réfugiés en Suisse.
Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, "l'exercice n'a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues".
Dimanche dernier, les Suisses ont voté à une très large majorité le maintien de leur système d'armée de milice, basé sur la conscription militaire obligatoire.
Ainsi, 73,2% des votants ont dit non à la proposition du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA), qui demandait la fin du service militaire obligatoire et de le remplacer soit par des volontaires, soit par une petite armée de métier.
L'armée de milice constituée de citoyens-soldats est considérée comme l'un des piliers fondateurs de la nation suisse. Ses effectifs sont de 155.000 aujourd'hui.
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 15:05

 invitation

 

 

 

Chers amis
 
 Cette exposition est dédiée aux 89 soldats morts  et aux  700  soldats blessés en Afghanistan (dont 13 pour la 27ème Brigade d'Infanterie de Montagne).
Veuillez trouver ci joint l'invitation ainsi que le descriptif de cette exposition  "La guerre d'Algérie une exigence de vérité" qui se déroulera  à l'Oriel de Varces du 23 au 27 Octobre 2013.
Nous comptons sur votre visite et votre présence aux différentes conférences.
Nous organisons cette action avec l'Association des Croix de Guerre et bénéficions du parrainage des décorés de la Légion d'Honneur au péril de leur vie.
Les associations des Anciens du 7ème BCA, du 93ème RA et de la FRESM soutiennent notre démarche.
Votre aide serait aussi la bienvenue pour l'organisation de cet évènement auquel nous associerons les unités de combat de la garnison ainsi que leur famille.(merci de manifester votre volontariat à J.Bouissou)
 
        Le Président P.Chauvet                                                             Le secrétaire général  J.Bouissou
 
 

Capture d’écran (73)CINQUANTENAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGERIE

L'Union Nationale des Combattants du Dauphiné, l’Association des Croix de Guerre de l’Isère, avec le parrainage de l’Association des décorés de la Légion d’Honneur au péril de leur vie, présentent du 24 au 27 Octobre 2013, de 14h à 18h30 au complexe  LORIEL de VARCES-ALLIÈRES & RISSET l'exposition

 

                 LA GUERRE D’ALGERIE « une exigence de vérité »

 

ouverte au public est dédiée à la mémoire des soldats de la 27ème Brigade d’Infanterie de Montagne morts ou blessés en Afghanistan.

Inauguration le 23 octobre 2013 à 18 h 30 par Monsieur le Maire de Varces et les organisateurs.     

Cette œuvre de mémoire réalisée par des membres de l'Union Nationale des Combattants du Dauphiné et des deux Savoies - dont nombreux parmi eux ont été acteurs de cette guerre - présentera 45 tableaux ainsi qu'une plaquette détaillant l'exposition.

Mais pourquoi évoquer cette guerre, et pourquoi cette exigence de vérité ? Parce que près d'un demi-siècle après la fin de ce conflit, les plaies n'en sont pas encore refermées et le contentieux entre la France et l'Algérie loin d'être réglé. Pourtant cette guerre d'Algérie aurait pu connaître un autre dénouement. Aucune fatalité ne la destinait à ce terrible résultat, avec son cortège de massacres, de trahisons et de honte. La « paix des braves » prônée un temps par le général de Gaulle aurait pu réconcilier les adversaires d'hier et permettre une cohabitation entre les différentes communautés. Ce qui était d'ailleurs le vœu de l'immense majorité du pays.

En réalité, un million de Pieds-noirs ont dû quitter ce pays en abandonnant tout, leurs biens, leurs souvenirs et leurs morts... 150000 harkis ont été massacrés par le FLN après le 19 Mars 1962....

La guerre d'Algérie a rompu une cohabitation séculaire entre des communautés qui partageaient le même amour pour cette terre.

Cinquante et un ans plus tard, d'aucuns affirment qu'il n'est toujours pas possible d'aborder sereinement le sujet. Trop d'enjeux s'y rattachent encore, enjeux politiques, mémoriels et émotionnels. Cette exposition se veut libre de tout esprit partisan et de toute polémique. Elle entend simplement rappeler l'histoire.

 

Conférences à 18h30 :

Jeudi 24/10/2013        Août 1914, la France au bord du gouffre - LTC(H) JP MARTIN

Vendredi 25/10/2103  Les S.A.S. – CNE(H) C. GRANDJACQUES

Samedi 26/10/2013    L’Algérie, un drame français – CBA(H) P. CHAUVET

Dimanche 27/10/2103 Le temps des bâtisseurs de l’Algérie française – R. DAPORTA (A.C.)

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 17:30

 

Grenoble le 25 Septembre 2013 
 
C'est devant une assistance trés nombreuse, de harkis, de rapatriés d'Algérie et de leurs organisations, d'anciens combattants, de nombreux militaires en tenue et d'un grand nombre de drapeaux, que s'est tenue la cérémonie commémorative rappelant le rôle et le sacrifice  de plus de 150000 Harkis pendant la guerre d'Algérie.

 

 

 

 

 

 

25-09-13_1739.jpg

 

de gauche à droite: Naura Betayeb fille d'un sous officier harki , Hassan Belmokre Croix de la Valeur Militaire, Brahim  Remli porte drapeau depuis 40 ans,Croix du Combattant Volontaire, en captivité sept ans par le FLN apres le 19mars 1962,dans le sinistre camp d'extermination de Lambese.Sauvé par la Croix Rouge Internationale.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 07:50

Fanfare du 27ème BCA

 

Publiée le 23 sept. 2013

Voici un extrait de l'article du journal "Le Soleil" du vendredi 23 août 2013

 

 Après une ouverture plus solennelle, réunissant les quelque 700 participants au Tattoo rigoureusement alignés au centre du Colisée, les musiciens du du Royal 22e Régiment ont ouvert le ballet des routines sur une note plus festive...Par la suite, presque tous les orchestres ont ponctué leur prestation de clins d'oeil souriants. La palme d'or revient certainement à la fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins d'Annecy. Ils ne voyagent pas léger, les cousins français: skis et raquettes, brancards et piolets ainsi que quelques cors alpins pour compléter leur attirail musical. Et quel sens de l'humour! Entre un musicien jugé trop corpulent par les brancardiers qui joue son propre éloge funèbre et une interprétation bien sentie de Bad Romance de Lady Gaga, ils ont fait passer un fichu de bon moment, hier, au public du Colisée.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 16:13
Source, journal ou site Internet : RFI
Date 22 septembre 2013
 
C’est une information RFI : les mauvaises nouvelles ne devraient pas tarder au ministère de la Défense, avec l’annonce des premiers sites qui devront fermer en 2014. C’est le résultat de la Loi de programmation militaire (LPM) avec une nouvelle réforme des armées qui doit conduire à la suppression de 24 000 emplois supplémentaires (6 000 officiers, 9 000 militaires du rang, 9 000 sous-officiers). Il va falloir fermer des bases et dissoudre des régiments.
 
Depuis quelques mois, c’est l’inquiétude particulièrement dans l’armée de Terre qui va devoir, à elle seule, assumer une réduction de format de l’ordre de 12 000 hommes, quatre à cinq régiments seront dissous.
Une affaire délicate, à quelques mois des municipales en France
Dans certaines régions, la fermeture d’une caserne a un fort impact sur la vie économique locale. Les premières annonces officielles doivent arriver dans les jours à venir. Une fermeture, ce n’est jamais une bonne nouvelle à annoncer. Du coup, le ministère de la Défense se contentera de donner la liste pour 2014, alors que la Loi de programmation militaire court jusqu’en 2019. Mais ça devient quand même urgent, les chefs de corps voudraient avoir un peu de visibilité, parce qu’évidemment, il faudra prévenir leurs personnels assez tôt pour qu’ils puissent s’organiser. Il faut prévoir un déménagement, une reconversion, changer d’école pour les enfants, etc. « Je sais combien c'est difficile, donc je pense qu'il faut ne pas être brutal, nous aurons une pédagogie et un accompagnement très important à cet égard. Il y aura une première série de décisions à la rentrée pour 2014, et je ferais ça de manière très parcimonieuse en évitant au maximum les fermetures, mais il y a en aura », a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lors de la présentation à la presse de la LPM 2014-2019. Les contours de la nouvelle carte militaire française commencent à se dessiner C'est une information RFI : deux régiments de l’armée de Terre vont fermer en 2014. Dans le sud-est, à
 
Carpiagne près de Marseille, le 4e régiment de Dragon (4e RD) va disparaître. Il sera remplacé par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d'Orange. La légion va déménager pour s'installer un peu plus au sud. Dans l'est, c'est le 110e régiment d'infanterie (110e RI) qui est visé. Le problème, c’est qu’il appartient à la brigade franco-allemande (BFA) riche en symboles mais dont les derniers engagements opérationnels remontent aux Balkans, il y a dix ans.
 
Pour faire le compte, après 2015 il faudra donc encore supprimer deux à trois régiments. Dans le sud-ouest, le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne devrait en faire les frai Dans l’est, un ou plusieurs régiments de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en- Champagne seraient concernés. Enfin, les drones tactiques de Chaumont du 61e régiment d’artillerie (61e RA) vont rejoindre Etain auprès des hélicoptères du 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) qui accueillerait alors un bataillon d'appuis hélicoptères, un bataillon d'hélicoptères, et un régiment de drones tactiques. La Marine et l’armée de l’Air s’en sortent mieux
 
Côté armée de l'Air, entre 2014 et 2019, on évoque la fermeture de la base de Luxeuil qui compte plus d'un millier d'employés civils et militaires. Les bases d'Orange et de Dijon devraient être restructurées ou disparaître. La Marine, elle, s'en sort bien. Elle devra faire l’économie de 100 postes en 2014 mais est en retard sur la précédente réforme. Elle jouera essentiellement sur les recrutements pour faire baisser ses effectifs. C'est le 30 septembre prochain que le gouvernement lèvera officiellement le voile sur ces mesures.
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