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La Guerre d'Algérie

7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 04:42

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 21:36


 

Cercle algérianiste national

 Perpignan, le 6 Juin 2014 
   
   
  Monsieur Kader ARIF

 Ministre délégué auprès du ministre de la  Défense,

 chargé des Anciens Combattants 

 75700 PARIS  

 07 SP

              Monsieur le Ministre,

              Le Président de la République, François Hollande, a pris, semble-t-il, la grave décision de convier au défilé prévu le 14 Juillet prochain sur les Champs-Elysées, défilé au relief particulier puisque destiné à commémorer, aussi, le centième anniversaire de la participation des pays alliés à la première guerre mondiale, un contingent de l’Armée nationale populaire algérienne.

              Cette décision est pour nombre de français, et de français d’Algérie en particulier, inacceptable, et résonne comme une véritable provocation. 

              Est-il besoin de rappeler que, lors du conflit de 1914–1918, les soldats algériens ont combattu sous la bannière française, comme l’ensemble des combattants qui constituaient alors l’Empire ?

             Vous savez également que la symbolique de la présence du drapeau algérien, qui est aussi celui du FLN, intégré dans le défilé officiel du 14 Juillet, est lourde de sens.

             Nul ne saurait oublier, qu’au nom de ce drapeau, des dizaines de milliers d’anciens combattants musulmans, de harkis, et de pieds-noirs ont été assassinés, pendant la guerre d’Algérie, dans des conditions indescriptibles.

             Une fois de plus, le chef de l’Etat, après les paroles de repentance qu’il a prononcées en Algérie, après les gestes de réhabilitation de certaines figures du terrorisme FLN, tel Maurice Audin, après la reconnaissance du 19 mars comme date officielle de la fin de la guerre d’Algérie, a choisi de tourner le dos aux français d’Algérie.

              Le Président de la République a fait le choix d’une démarche idéologique qui n’a, pour seul résultat, que d’aviver les blessures et les fractures de la Nation, et de marquer le mépris de l’Etat pour la douleur et les souffrances, des pieds-noirs et des harkis.

             Le Cercle algérianiste tient, monsieur le Ministre, à vous faire part de sa réprobation la plus totale, et de sa condamnation sans appel, de la démarche du Président de la République, qui, à l’évidence, ne peut plus aujourd’hui se proclamer, Président de tous les Français.

             Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération.

Thierry Rolando                                                                            

Président national 

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 05:12

« Bercy ne reconnaît à l’Armée qu’une seule qualité : elle est muette. C’est la tyrannie du tableau Excel qui voit la Défense comme une dépense budgétaire alors qu’elle est d’abord l’outil de l’indépendance de la France et même de sa survie. Mais ces notions-là sont trop abstraites pour les comptables de Bercy, mauvais comptables de surcroît qui voient la paille dans l’oeil de l’Armée, un budget d’une trentaine de milliards d’euros, mais pas la poutre dans celui du social – 300 milliards d’euros, dix fois plus, mais alors là, pas touche ! (…) L’armée n’est pas qu’un jouet magique pour politiques narcissiques ! »

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 06:09
Cher Président, 
Je vous informe du décès de ma tante Mme Jean Silvy, née Nicole Delafon. Elle était la veuve de Jean Silvy, Compagnon de la Libération, un des 2 frères de mon père, qui figurent sur le Monument aux Morts de Biviers.
Ses obsèques seront célébrées à 14h en l'église de Montbonnot, ce vendredi 6 juin.
Compte tenu de la personnalité de son époux, il m'a semblé que je vous devais cette information.
Avec l'expression de mes sentiments amicaux,
Pierre Silvy
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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 06:01
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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 05:52

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 05:38

À la une du Point.fr

   

Tandis que les travaux de finition se poursuivent à Saint-Nazaire sur le Vladivostok, le premier porte-hélicoptères de type Mistral acheté à la France par la Russie, il ne fait plus guère de doute qu'il sera bel et bien livré en octobre prochain. Les opposants à cette livraison, qui font valoir que ce navire est un bâtiment de guerre offensif, et qu'il servirait les desseins agressifs de Vladimir Poutine, ne sont pas entendus. Quant aux Russes, ils estimaient voici peu, selon des sources citées par le journal pro-gouvernemental Izvestia, qu'"il n'y a rien de compliqué dans le Mistral, c'est une barge avec un moteur et un pont pour les hélicoptères et les chars (...), un navire construit selon des normes civiles ; c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles."Qu'en est-il exactement ?

Modules préfabriqués

Ce navire livré non armé à la Russie n'est effectivement pas construit selon des normes militaires et n'est donc pas conçu pour résister à des impacts lourds. Sa conception aux normes civiles les plus dures - celles des méthaniers - fait appel à des technologies et à des process industriels que l'ex-URSS avait perdus si elle les avait jamais connus. Ses chantiers n'avaient conservé que la fabrication des navires de combat et des sous-marins, transférant notamment la fabrication des cargos aux chantiers polonais de Gdansk. L'acquisition par Moscou des plans du Mistral et la réalisation de certains de ses modules préfabriqués dans les chantiers russes a permis à ces derniers de prendre connaissance des méthodes modernes de fabrication de navires de ce type. Dans l'hypothèse où de nouveaux porte-hélicoptères seraient acquis par Moscou, comme c'est prévu par le contrat signé en 2011, qui porte sur quatre bâtiments, la fabrication des deux derniers aurait lieu en Russie.

16 hélicoptères

Même si les zones les plus proches de combat ne sont pas pour lui - contrairement aux navires américains de la classe Wasp auxquels il ressemble beaucoup -, le Mistral est parfaitement adapté à l'assaut combiné aéromaritime : les 16 hélicoptères de combat et/ou de transport qu'il est en mesure d'embarquer peuvent attaquer des objectifs à terre ou déposer des commandos et des troupes ce choc. Des missions de ce type ont été conduites durant l'opération Harmattan contre la Libye de Kadhafi, ou pour tenter de sauver l'otage de la DGSE en Somalie en janvier 2013. Pour des opérations plus lourdes, les chalands EDAR qu'il emporte dans son radier peuvent conduire au rivage jusqu'à 13 blindés lourds (chars ou véhicules de combat d'infanterie) et 450 combattants. Une opération de débarquement pouvant logiquement provoquer des blessures, ce navire est parfaitement équipé pour en assurer le "soutien santé". Il dispose d'un hôpital de 70 lits pouvant être augmenté à 120 si nécessaire.

Licorne et Sangaris

Ses énormes moyens de communication et sa puissance informatique lui permettent d'embarquer des états-majors interarmées, éventuellement multinationaux, qui conduiraient une opération militaire depuis son bord. Durant les phases les plus chaudes de l'opération Licorne, en 2011 en Côte d'Ivoire, le BPC Tonnerre est demeuré quatre mois au-delà de l'horizon en constituant une base d'appui pour les troupes françaises. "Nous possédons trois navires de ce type (Mistral, Tonnerre, Dixmude), rappelle un officier de marine, ce qui constitue un véritable atout, notamment en raison de leur configuration adaptable à de nombreuses missions. Si le Dixmude n'avait pas disposé à son bord de la réserve opérationnelle embarquée du 21e RIMA, l'opération Sangaris en République centrafricaine n'aurait pas pu être déclenchée dans les mêmes conditions en décembre 2013 !"

Transport stratégique opérationnel

Si l'on ajoute à ces missions le transport stratégique opérationnel qu'un navire militaire peut assurer plus rapidement qu'un cargo civil, ou l'évacuation de ressortissants en grand nombre comme cela s'est produit à Beyrouth en 2006 avec le BPC Mistral, on conviendra qu'un navire de ce type est parfaitement adapté à des opérations militaires qu'un État n'en disposant pas - comme c'est à ce jour le cas de la Russie - ne saurait envisager. Ajoutons que pour la France, ces navires se révèlent particulièrement adaptés à la formation des officiers de marine qu'assurait autrefois la Jeanne d'Arc. Tout ceci fait des navires de type Mistral de véritables bâtiments militaires, aptes à conduire des opérations de projection que la Russie n'est pas en mesure de conduire dans l'état actuel de sa marine.

 

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 06:55

Bd Voltaire

Dans de récents courriers aux associations d’anciens combattants, le secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants (SEDAC), Kader Arif, confirme que François Hollande a invité l’armée nationale populaire algérienne (ANPA) ainsi que l’armée de la république socialiste du Vietnam à défiler sur les Champs-Élysées à l’occasion du 14 Juillet, pour commémorer la participation de ces pays (et une soixantaine d’autres) au premier conflit mondial.

Si l’on peut voir dans cette démarche de nombreux symboles tout à fait louables (volonté d’apaisement, souhait de réconciliation, paix entre les peuples…), n’oublions pas qu’en 1914-1918, les soldats « algériens » étaient français au même titre que les Sénégalais, les Soudanais, les Tonkinois, les Malgaches, etc. Que le drapeau tricolore leur a servi de linceul.

Car l’inconvénient est que, dans tous ses courriers, le SEDAC semble limiter la qualité de soldats « algériens » aux seuls autochtones musulmans, niant au passage la francité des combattants de 14-18 (et de 39-45) et niant aussi leurs origines multiculturelles : kabyles, juifs, chrétiens, etc. Pourquoi donc faire une différence et tenter de réécrire l’histoire ?

Pis. L’ANPA, qui n’est autre que la reformulation de l’armée de libération nationale du FLN, a renié la francité de ces morts pour la France en allant jusqu’à effacer leurs noms des monuments aux morts après l’indépendance de 1962 ! Pour eux, ces soldats ayant combattu sous l’uniforme français étaient des traîtres !

Ajoutons à cela que jamais le FLN et son armée de libération n’ont respecté les lois et règles de la guerre, multipliant les actes de cruauté et de barbarie.

Et comme par un malheureux hasard du calendrier, alors que la France vient de se souvenir de Điện Biên Phủ, le 1er novembre 2014 coïncidera avec le 60e anniversaire de la Toussaint sanglante.

Vous voyez les États-Unis inviter Al-Qaïda à défiler dans les rues de New York ou Washington en 2061 ? Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas demander à l’Amicale des anciens de la division « Das Reich » de venir se joindre au cortège ?

Commentaires :

 

 

Pierre Chauvet ·

Surtout ne pas oublier que le FLN entre 1954 et 1962 a systématiquement éliminé les anciens combattants musulmans de 1914 1918 et 1945,avec des mises en scene toujours atroces;égorgement ,émasculations,médailles dans la bouche,en y associant parfois les cadavres des familles.
Pour les harkis ce sera après le 2 juillet 1962 ou commencera l'extermination des harkis.dont par exemple le commando Georges dont la majorité des 300 hommes périront,leurs chefs étant bouillis avant d’être dépecés!

Christophe Servan ·
Je crois que les conditions de destitution du Président sont maintenant réunies.

« Le Président de la République ne peut être destitué qu'en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l'autre qui se prononce dans les quinze jours.
La Haute Cour est présidée par le président de l'Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d'un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d'effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l'assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.
Une loi organique fixe les conditions d'application du présent article. »

— Article 68 de la Constitution

 

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 12:56

http://www.ema.defense.gouv.fr/chef-etat-major/tmp/copies/http--www.ema.defense.gouv.fr-mediadev-actualite-1400157564-audition-sur-la-dissuasion-a-l-assemblee-nationale-redim430_cema-bernard-sidler-une.jpg

 

Visiblement, cette affaire de possibles nouvelles coupes dans le budget de la Défense qui fait beaucoup parler ne date pas de dimanche dernier, jour où le député Xavier Bertrand, par ailleurs colonel de la réserve citoyenne de l’armée de l’Air, et, dit-il, intéressé depuis longtemps par les questions militaires, l’a mise sur la place publique.

En effet, le 6 mai dernier, un autre député, Christophe Guilloteau, a dit qu’il semblait que « Bercy souhaitait encore diminuer le budget de la Défense », lors d’audition du général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), au sujet de l’avenir de la dissuasion nucléaire.

D’ailleurs, le CEMA a plusieurs fois abordé les questions budgétaires au cours de son intervention, pour insister sur le respect de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, « cohérente mais déjà calculée au plus juste », qui implique une » vigilance de chaque instant ». « C’est la capacité de notre défense à protéger, dissuader et intervenir, entendue comme la réponse globale à des défis globaux, qui est en jeu, que ce soit sur les plans capacitaire, industriel et social », a-t-il fait valoir, affirmant mesurer « la réalité de la pression budgétaire au quotidien ».

En outre, a ajouté le CEMA, « la LPM, en l’état actuel, nous paraît réaliste et pragmatique. Il n’y a pas d’arbitrage budgétaire, j’insiste, qui puisse être pris au détriment de l’agrégat nucléaire à court terme », lequel a été « réduit de près de 2 milliards d’euros sur la période de la présente LPM par rapport à ce qui avait été envisagé en 2008 ? Aussi, a-t-il indiqué, « on ne peut pas aller plus loin car il en va de la crédibilité permanente de la dissuasion ».

Par ailleurs, et étant donné que la trajectoire de la LPM a été calculée « au plus juste » pour prendre en compte la nécessité de redresser les comptes publics, le général de Villiers a par ailleurs affirmé qu’il a déjà peu de marges de manœuvres, les seules étant sur « les rémunérations,  le recrutement, le vieillissement des combattants ou l’avancement, ce qui ne serait pas bon pour le moral des troupes ».

Quant aux infrastructures, a-t-il ajouté, « tout a été fait pour réduire les dépenses alors que les besoins sont grands ; les travaux dans les ports ont été retardés, par exemple ». Et en « matière de maintien en condition opérationnelle (MCO), nous avons fait tout ce qui était possible, notamment en prolongeant la durée de vie de vieux équipements ».

S’agissant des dépenses de fonctionnement, que le gouvernement entend réduire pour tous les ministères, les forces armées sont déjà allées au bout de ce qui était possible. « L’an dernier, nous avions tellement réduit les dépenses que le ministre a dû dégager 30 millions d’euros en catastrophe, au mois d’octobre, pour chauffer les bâtiments! Je ne crois donc pas que l’on puisse gagner encore sur le fonctionnement. Je n’ai rien contre les gains de productivité, mais à un moment, la corde casse! » a rappelé le général de Villiers.

« Vous connaissez nos choix budgétaires en matière d’équipement, et vous savez combien ils ont été douloureux. Les hélicoptères interarmées légers (HIL) ont été repoussés à 2027 ! Les quelques programmes nouveaux qui doivent être lancés sont la seule marge de manœuvre. Je ne vois donc pas comment aller au-delà de ce qui a été fait », a-t-il encore déclaré devant les députés.

Et le CEMA, comme M. Le Drian, n’a pas manqué de souligner que la « la Défense a déjà beaucoup contribué à la réduction des dépenses publiques ». Et de préciser que « nous aurons perdu 80 000 postes entre 2008 et 2018, et 40 milliards d’une LPM à l’autre! ». Et cela « est déjà un effort absolument considérable », a-t-il estimé, en disant ne pas oublier « qu’aujourd’hui, notre armée combat sur des théâtres dangereux ».

Aussi, a estimé le général de Villiers, « si l’on devait aller plus loin dans la réduction des dépenses, les conséquences seraient nécessairement importantes : les capacités opérationnelles seraient touchées, ainsi que nos capacités industrielles, ce qui entraînerait des pertes d’emplois ; enfin, la conséquence la plus inquiétante serait sociale, car les personnels auraient du mal à l’accepter ».

Cela étant, outre la perspective d’un nouvel « effort » des forces armées pour le redressement des comptes publics, le budget de la Défense est menacé par d’autres éléments. Comme par exemple le niveau encore très incertain des recettes exceptionnelles attendues pour 2015 (1,8 milliards à trouver), tirées principalement de la vente aux enchères des fréquences hertziennes 700 MHz de la télévision numérique terrestre (TNT) aux opérateurs télécoms (voir l’article de Zone Militaire du 23 mars dernier). Et encore, il faut croiser les doigts pour que les taux d’intérêt auxquels la France emprunte actuellement n’augmentent pas prochainement….

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 14:32

Des chiffres. Pas de vallée, de point de passage, ou de terrain d’aviation. Les tables des Etats-majors se couvrent cette fois de chiffres, terrifiants. Pourtant, c’est bien une guerre qui se profile. Une guerre politique, bien loin des champs de batailles qu’arpentent nos soldats en Afrique. Cette guerre là a des aspects de blitzkrieg. Elle a mis tous les grands généraux français dos au mur, eux qui engagent aujourd’hui leur ultime arme dans la bataille : leur propre siège.

Jamais la Ve République, née elle-même de la guerre, n’a fait face à une telle situation, pas même en Algérie. Ces généraux ne sont pas ceux d’Alger. Ils ne menacent personne, si ce n’est eux-mêmes. Mais un même parfum de trahison ressurgit. Il y a 50 ans, cette terrible odeur venait des deux camps, les uns accusant les autres de ne pas avoir tenu leur parole.

Aujourd’hui, la trahison vient des couloirs ternes de Bercy, et de l’inénarrable indécision qui règne à l’Elysée. Les Chefs d’État-major scrutent François Hollande, qui se terre dans un silence suspect, acculé par les percepteurs en quête de leur butin.

Il ferait pourtant mieux d’écouter ce que lui disent ces officiers généraux, qui refusent de continuer à se battre en haillons.

Ils ne sont ni des têtes brûlées, ni des nostalgiques d’un temps révolu. Tous ont donné de leur personne pour faire accepter les précédents programmes d’économie. Tous savent que sans indépendance financière, aucune politique n’est possible.

Toutefois, point de Mali, de Centrafrique, de Syrie, ou même de dissuasion nucléaire si l’on va plus avant dans la misère. Le siège de sécurité de la France à l’ONU n’aurait plus aucun sens.

Ces généraux et leur ministre nous rappellent simplement que si la France ne peut plus faire la guerre, elle ne pourra plus jamais construire la paix, y compris sur son territoire.

Car plus que l’Europe, qui a actuellement pour seul engagement militaire de former des bataillons de déserteurs maliens, ce sont bien nos armées qui maintiennent la paix. En Centrafrique, mais aussi sur le Vieux Continent. Quelle aurait été la réaction de la Russie si la France et l’OTAN avaient refusé d’envoyer leurs chasseurs protéger les pays baltes ? Le travailleur parisien prenant son métro aurait-il pu être en paix, si un émirat djihadiste s’était formé au Sahel ?

François Hollande doit absolument retrouver la raison. L’Histoire montre que ni la prospérité, ni des comptes publics excédentaires n’éloignent les menaces de guerre. De nouvelles coupes dans le budget dans les armées seraient catastrophiques. Il ne suffit pas de dire : « Le ministre de la guerre a donné sa démission. Donc la guerre est supprimée. »

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