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La Guerre d'Algérie

10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 21:00

Cours de formation historique sur la guerre de 14/18 dite « La Grande Guerre » à l’école de Ste  AGNES (38).

      Les Anciens Combattants de l’UDC-UNC de Biviers- St Ismier ont prodigué un cours sur l’histoire de ce tristement célèbre conflit mondial dont les actions guerrières se sont, pour le front de l’Ouest, déroulées sur le sol Français et ceci sur une ligne de la mer du Nord à la frontière Suisse, soit sur près de 800 Km.


P1040175

Avec l’aide d’un support de diapositives numérisées les lieux des batailles ont été visualisés, ce qui a permis aux élèves de mieux comprendre la souffrance de ces combattants appelés les poilus.

Pourquoi la guerre ?  La situation politique de l’époque a été évoquée, les forces militaires en présence (40.000.000 d’hommes), les pertes dans les deux camps (9.500.000 hommes), des villes entières rayées de la carte, puis la signature de l’armistice le 11 novembre 1918, le traité de Versailles et ses conséquences, etc….

Un deuxième sujet a été évoqué, qui est celui du soldat inconnu. Les critères retenus pour le choix de la dépouille, le lieu de sépulture, la désignation d’un soldat devant sélectionner un cercueil sur les huit exposés, l’acheminement à Paris, la cérémonie officielle de la mise en terre, etc…

Pour mémoire, le soldat ayant eu la lourde fonction de sélectionner ledit soldat inconnu, s’appelait : Auguste THIN.

Cours présenté au CM2 de l’école de Ste AGNES par Mr KOCH Jean Pierre de l’amicale des AC de Biviers St Ismier en présence de Madame L. Fargeton enseignante CM1- CM2 et de Monsieur M. Vallon conseiller municipal et correspondant défense.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 21:13

Comme chaque année à l’occasion du 11 novembre, les anciens combattants de la section UDC – UNC de Biviers-St Ismier ont fait leur travail pédagogique en effectuant des cours sur l’histoire de la grande guerre 14/18.

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 Le cours rappelait aux élèves de CM2 les différentes phases de  la guerre avec sa tragédie humaine - plus de 9.000.000 de morts - des villes et villages rayés de la carte, les lieux des grandes batailles, les noms des généraux, l’armistice du 11 novembre, le traité de Versailles, le rôle des femmes et des enfants dans l’effort de guerre, le développement du patriotisme dans les écoles, l’appellation de Piou-Piou pour les garçons portant l’uniforme… etc.

 

Le deuxième exposé, rappelait l’histoire du soldat inconnu.

Le choix du soldat inconnu, la procédure  administrative, civile, militaire le lieu de la sépulture et le nom de celui qui aura le rôle de désigner un cercueil sur les huit cercueils présentés à la citadelle de Verdun, l’enterrement en grande cérémonie sous l’Arc de Triomphe à PARIS.

 

De nombreuses questions ont été posées par les élèves, ce qui démontre  qu’ils étaient particulièrement attentifs et ont bien retenu la leçon

 

Les élèves de CM2 de Biviers, classe de Madame GARIN, ont été invités à la célébration du 11 novembre prochain devant le monument aux morts de la commune.

 

JP KOCH , AC Biviers et présentateur du cours.

  Biviers le 4 novembre 2011.  

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 21:46

Photos des membres de l'UNC du Dauphiné présents au Congrès de l'UNC-UDC 74 le 16 octobre à Megève, après la remise des Croix du Djebel par le Général Kervizic Vice-Président National de l'UNC et le Président de l'UDC 74,  Hubert Bornens.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 08:42

ST Marc 

Le commandant Hélie de Saint-Marc va être, selon nos informations, élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, la plus haute distinction que la République peut conférer. Hélie de Saint-Marc, 89 ans, est une personnalité bien connue et très respectée pour son humanisme, bien au-delà du monde militaire : résistant, déporté, officier de la Légion étrangère, il participe au putsch des généraux, en 1961. Arrêté, il reste cinq ans en prison, avant d'être grâcié. Il est l'auteur de nombreux livres, dont ses Mémoires, "les Champs de braise", ont connu un grand succès. Il incarne, mieux que quiconque, le destin tragique de toute une génération de militaires, que retrace le récent Prix Goncourt. .

Vendredi 4 Novembre 2011 Jean-Dominique Merchet Marianne 2

 

Un site internet lui est consacré :

http://www.heliedesaintmarc.com/

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 20:34

 

Libye : Premier vrai bilan chiffré de l'intervention française

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>>> Voir l'article

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 15:35

Pour notre sortie annuelle sur un site militaire, dans le cadre de notre familiarisation avec les outils de défense, nous ( une quarantaine) avons passé une journée fort intéressante au sein du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées à La Tronche.(CRSSA). Nous devons ce privilège au Général Dominique VIDAL, pharmacien  chef des services et au Colonel ( réserve opérationnelle ) Patrice LIORET ( OCTASSA Officier du Corps Tecnique et Administratif du SSA ).

SL735247

Les conférences et la visite des laboratoires : « P3 » (sécurité biologique) et « caisson climatique » nous ont permis de découvrir l’organisation, les missions et les moyens du CRSSA.

  Le Service Santé des Armées dont la mission première est d'assurer la prévention et les soins, est un soutient physique et moral indispensable pour ses personnels, en particulier sur les théâtres d'opérations extérieures.

  Et pour mener à bien sa mission, le SSA possède un centre de recherche pour chacune de ses Armes.

Pour l'Armée de Terre, dont le centre est à La Tronche, les chercheurs étudient principalement la résistance au froid, au sommeil ainsi que la lutte contre les risques bactériologiques et chimiques, les prévention des personnels au contact des "brouilleurs d'ondes, dans son Institut de Recherche Biomédicale des Armées.

Rappelons le rôle joué par ce centre dans le dépistage du bacille du charbon après les menaces  des "poudres" suites à l'attentat du 11 septembre2001.

  D'ici trois ans, les différents centres de recherches seront regroupés dans la région parisienne, à Brétigny."

 

Monsieur BERTHOLET nous a tenu en haleine durant près d’une heure. Il y avait beaucoup d’émotion dans son propos sur Emile Pardé, la résistance et l’engagement au Pourcelet. Le récit ci-après trouvé sur internet est proche de son exposé.

Mr Bertholet -Groupe Porte


RÉCIT DU COMBAT DU POURSOLET (13 AOÛT 1944)

Après Miribel, le 19 juillet, la section est envoyée au Mollard-de-Lavardens, dans la vallée de la Roizonne. Le 30, au rapport, Porte nous lit un ordre du jour du Capitaine «Officiers, sous-officiers et soldats du maquis du secteur I, nous allons être prochainement attaqués en force par la Wermacht. Le Vercors, trahi, vendu, est tombé. Nous vengerons le Vercors ! Un maquisard du secteur I vaut dix boches ; le débarquement dans le Sud est proche. L'Oisans restera libre. Haut les cœurs et vive la France ! ». Le texte est bien à l'image de notre commandant de secteur... (...)

Les Allemands ont fait placarder dans les villages un avis notifiant que les groupes armés de nos vallées seront considérés comme des francs-tireurs et devront être abattus sur place s'ils sont pris (…)

Bison revient et prend le commandement de la section. Le 11 août, Porte ordonne le mouvement sur la Morte, puis au  Grand Serre,  pour une mission d'observation et éventuellement de couverture. Le 13 à quatre heures, nous partons avec nos armes et des munitions, nos sacs restent sur place. Au-dessus de Rioupéroux, les Allemands sont là et bien là, avec des moyens importants. Il est impossible de tenter un passage. Vers dix heures, Bison décide de remonter, mais une violente fusillade éclate au-dessus de nous, nous obligeant a forcer l'allure. L'une de nos infirmières, Anjo, nous raconte que les Allemands ont attaqué en force au Poursollet, il y a eu plusieurs tués et blessés ; elle nous dissuade de monter, nous n'avons aucune chance de nous en tirer. Bison transmet les ordres : cacher les armes et se disperser par groupes de trois ou quatre, rejoindre Le Rivier. Le 14, nous sommes tirés à la mitrailleuse lourde. Après de multiples péripéties, nous arrivons au village de Saint-Pierre-de-Mésage : c'est l'effervescence, la joie. On nous identifie comme des maquisards et on nous annonce le débarquement en Provence. Enfin, la Libération est proche Î

Le 13 août, nos camarades élèves-maîtres ont payé un lourd tribut. L'un d'eux, Charly, est tué au combat. Max Robert a réussi à s'enfuir ; il arrive à Gavet, va voir l'institutrice, il erre dans le village ; Voyant arriver des Allemands, il se met à courir. Il est aussitôt arrêté, conduit a la Kommandantur, interrogé brutalement. Conduit au bord de la  Romanche, il est abattu et jeté dans le torrent. Il aura eu le temps de crier « Vive la France ». Un officier racontera à l'institutrice la fin de Max et dira : « Nous venons de fusiller un grand Français ». Le père et le frère de Max retrouveront son corps sur un banc de sable plusieurs jours après.

Georges Duffaud, lui, a réussi à atteindre le hameau de Clots-de Rioupéroux. On lui indique une cachette dans les bois. À une maison on lui donne un morceau de pain, il sort et tombe sur une patrouille allemande. Il est arrêté, conduit au siège de la Gestapo, interrogé, battu. Il s'accusera d'avoir volé le pain, ne voulant pas exposer sa bienfaitrice à des représailles. Il est ramené aux Clots, conduit vers sa cachette, encore battu. Les nazis lui font creuser sa tombe et il est abattu. Quand on observe la date, ces deux garçons sont des morts de la dernière heure: le 19 août, les Américains sont signalés au col de la Croix-Haute. (...)

Après la Libération, les « Porte >' seront dispersés, certains incorporés au 1°BIC. iront en Maurienne poursuivre et attaquer les Allemands ; ce bataillon deviendra le bataillon de l'Oisans et participera à la campagne de Maurienne et d'Italie au printemps 1945. D'autres garçons se feront incorporer à l'armée venue d'Afrique et iront jusqu'au Rhin et au Danube.

Au sein de notre amicale, nous nous posons souvent des questions, sur la tragédie du 13 août, mais aussi sur notre action dans la Résistance et au maquis. La réponse est venue de « Briançon» lors de l'une de nos rencontres, un 13 août. Le mérite de l'Oisans a été d'immobiliser une division allemande de montagne qui aurait été bien utile ailleurs. La Résistance a permis que Grenoble soit atteinte par les Américains le 22 août 1944, à J + 7, alors que cette libération était prévue pour J + 90.

Les « Porte » ont conservé leur idéal de lutte contre les dictatures, contre le racisme. Ils manifestent la même fraternité qu'en 1944 et se retrouvent le 13 août au Poursollet pour honorer leurs morts et les morts de toute la Résistance.

Compléments & précisions
Soixante ans après, lorsqu'ils se rencontrent, les Brûleurs de Loups s'appellent toujours par leurs totems. Précisons donc:

En septembre 40,
André BAROZ est CANARD (décédé)
Aimé BERTHOLLET est BISON
Maurice COTTIN est KANG (OUROU) (décédé)
Clément GUILLET est OURSON
André LICHTLÉ est FURET (décédé)
Henri PELLET est HIRONDELLE
Émilien ROCHE est CHEVREUIL (décédé)
Citons également:
Maurice PETIT, Inspecteur de 1'enseigne- ment, conseiller de clan, (décédé)
Charles BRUNET-JAILLY, instituteur à Échirolles.  (décédé)

Un peu plus tard,
Maurice COING est MARMOTTE  (décédé)

Sont arrivés en septembre 1942:
Jean BORNERAND : MÉHARI (décédé)
Pierre EYGLUNENT : ÉPERVIER
André RIBOT : BÉLIER (décédé)
Pierre SAGE: CARIBOU

Puis, début 1944, entrent au clan:
Raymond DUBOIS-CHABERT (décédé), Jeannot DUBY, Georges DUFFAUD, Milou GAU- THIER, Robert METTRAL, Joseph PERROUD, Max ROBERT, Hubert RUGGIERI,Charly VALLIN.

Les «Brûleurs de Loups » sont les «BDL». Ils ont fortement influencé la section Porte et sont à l'origine de l'«Amicale des anciens de la section Porte », de ses réunions, de son animation, de son esprit: nous termi- nons toujours nos échanges épistolaires par « Fraternellement à toi ».

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 20:24

Ce jour 6 octobre 2011 nous étions une quarantaine, heureux de nous retrouver autour d'un café et quelques viennoiseries avant d'entamer le cycle de conférences et visites que nous avaient préparées le Général Dominique VIDAL et le Colonel Patrice LIORET. Fantastique journée qui nous a tous enchantés ! Nous reviendrons sur cette sortie, mais je vous livre dès à présent quelques photos.

Pour les découvrir cliquez sur l'album photos : CRSSA


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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 20:56

Valise

 

Frais de participation: 5€ / personne.

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 07:09

Voici la copie de la lettre adressée au député par le Président Hubert Bornens (UNC-UDC74-AFN) :

Lettre au Député

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 07:20

 

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Ceux qu’on désigne sous le terme générique de harkis, ces centaines de milliers d’Algériens venus combattre sous le drapeau français de 1956 à 1962, et qui furent abandonnés dans les conditions que l’on sait à la vindicte de leurs bourreaux au moment de l’indépendance, nous interpellent encore, près de soixante années après la tragédie.

1956-1958, la montée en puissance

Jacques Soustelle, alors Gouverneur général, crée en septembre 1955 les sections administratives spécialisées (SAS), chargées d’encadrer les zones rurales, et protégées par des troupes supplétives, les moghaznis. Ce projet est poursuivi par Robert Lacoste, son successeur, qui organise à partir de février 1956 les premières harkas. Il s’agit d’unités de combat formées de musulmans encadrés par des Français, et chargées de traquer les rebelles dans leurs bastions.

Le statut du harki est précaire ; s’il est soldé chaque mois, il doit se nourrir lui-même, et ne peut prétendre à aucune couverture sociale ni pension. Très mobiles, équipées d’armes légères, rustiques, les harkas finiront par compter 63000 hommes en 1960.

Aux côtés des harkis sont constituées d’autres formations de supplétifs, les Groupes mobiles de sécurité (GMS), les Unités territoriales de protection rurale (UTPR), les Groupes d’autodéfense (GAD). Au total, on estime à plus de 200000 hommes les Algériens de souche engagés sous le drapeau français, auxquels il convient de rajouter les 40000 appelés musulmans du contingent.

Moins qu’un engagement envers la puissance coloniale, les harkis s’arment en réaction aux sévices et aux exactions du FLN, dont les premières victimes sont les Algériens eux-mêmes.

1958-1960, la rébellion aux abois

L’efficacité des troupes supplétives, jointe à celle des troupes de secteur et des grandes unités de réserve générale, parachutistes et légionnaires, conduit l’Armée de libération nationale à une terrible crise morale. Les ralliements de fellaghas, appelés à déposer les armes, au nom de la paix des braves, se multiplient, au point qu’en 1960, le colonel Si Salah, chef de la puissante Wilaya IV, rencontre le général De Gaulle pour lui proposer la reddition de l’essentiel de l’ALN. Mais sa proposition sera rejetée.

Le même De Gaulle reçoit le Bachaga Boualem, l’un des tout premiers chefs de harka et député à l’assemble nationale, qui lui déclare :« Mon général, donnez-moi 500000 harkis, et vous pourrez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. »

Mais lui non plus ne sera pas écouté. Une occasion unique de conclure ce conflit dans des conditions raisonnables avait été perdu.

1961-1962, l’abandon

Après le putsch d’avril 1961, la volonté proclamée de la France d’abandonner le terrain à la rébellion conduit au désarmement et à la démobilisation d’une grande partie des supplétifs. Les vibrantes proclamations d’un Pierre Messmer, ministre des armées : Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants, resteront lettres mortes. De même que les prétendues garanties des Accords d’Évian. Dès le cessez-le-feu (19 mars 1962), les harkis sont désarmés, livrés sans défense à la discrétion de leurs ennemis.

Les massacres commencent, l’armée française ayant reçu l’ordre de ne pas intervenir. Ils sont le plus souvent perpétrés par les ralliés de la onzième heure, soucieux de démontrer leur loyauté au FLN. Les supplétifs sont mis à mort dans des conditions effroyables. On estime à environ 70000 le nombre des victimes.

Devant l’ampleur de la tragédie, et contrairement aux ordres reçus, des unités militaires françaises parviennent à évacuer vers la métropole leurs anciens compagnons d’armes. Une vingtaine de milliers de harkis a ainsi pu échapper au massacre.

L’abandon des harkis par la France et leur massacre par l’ALN reste, cinquante années après, une des pages les plus douloureuses et les moins honorables de la guerre d’Algérie. Le devoir de mémoire, si souvent invoqué en d’autres circonstances, ne peut plus passer aux profits et pertes de l’histoire cette tache inacceptable.  

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